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Conçues à l'origine par George Cox pour la marque Hamilton, ces chaussures à la semelle particulièrement épaisse sont depuis quelques saisons réapparues en filigrane lors de certains défilés (on put ainsi notamment les voir accompagner les robes légères de Nathan Jenden en 2007). Le phénomène restait cependant anecdotique ; peu de fashionistas pouvaient alors imaginer que ces curieux godillots allaient bientôt revenir à la mode, tant leur design avait quelque chose d'inesthétique...
Et pourtant, que ce soit sous leur forme originelle ou par le biais de modèles s'en inspirant, les creepers sont bel et bien présentes au sein des défilés automne/hiver 2009-2010. On peut ainsi distinguer deux écoles : ceux ayant voulu faire un véritable clin d'oeil à la dégaine rockabilly des années 50 (en conservant l'allure globale de la creepers) et ceux désirant surfer sur la vague sans pour autant effrayer leurs clientes.
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En fait, si en règle générale on aime que les classiques issus des grandes tendances du passé nous parviennent inchangés, le cas de la creepers est l'exception qui confirme la règle : les Teddy Boys avaient beau l'adorer, on éprouve aujourd'hui de grandes difficultés à trouver cette creepers attrayante...
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Au final, seule l'idée de la semelle épaisse et crantée fut conservée, et c'est certainement mieux ainsi. En effet, si les modèles hauts perchés de Wang et Phi font assurément la jambe belle, on ne peut pas en dire autant des modèles originaux, qui tassent franchement la silhouette...
Par Lise Huret, le 19 octobre 2009
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