Enfant, étais-tu plus "garçon manqué" ou "petite fille modèle" ?
Petite fille modèle. Je ne faisais jamais de bêtise. Petite première de la classe, qui en plus avait plein de copains. Je n'ai sans doute pas causé beaucoup de soucis à mes parents ;)
À 16 ans, j'avais donne rendez-vous à une copine pour faire le mur. Histoire de dire que je l'aurais fait une fois dans la vie. On est sorties et on a papoté en bas du garage... L'aventure quoi!
Quel vêtement aurais-tu pu porter 7 jours sur 7 ?
Les fausses converses rose fuchsia (déjà). Je les aimais tellement que je les ai portées même quand mon pied a poussé. Si bien que mes doigts de pied sont restés pour toujours moulés à la forme de ces chaussures devenues trop petites. Je peux dire aujourd'hui que j'ai des pieds en forme de simili-converses.
Attachais-tu beaucoup d'importance à la façon de t'habiller le matin ?
Oui. Au moment du lycée, j'ai changé de secteur (pour suivre mon petit copain de l'époque, qui finalement était parti dans un autre lycée encore). Bref, comme personne ne me connaissait, je me suis permise de changer totalement de style. Jamais de jeans, que des trucs assez sexy, des shorts ras la fouf, des assemblages pas possibles, un fute en gomme noire de chez Agnès b. et surtout toutes les collections Plein Sud de ma mère.
Quelle femme imaginais-tu devenir plus tard ?
Une businesswoman en blazer jupe. On n'est pas toujours visionnaire.
Admirais-tu les adultes ? Si oui, lesquels ?
Pas du tout. Je ne les aimais pas beaucoup.
Quel héros (ou héroïne) te faisait rêver ?
Denise Huxtable (The Cosby Show). Et toute sa famille. Je les trouvais incroyables. Drôles, bienveillants, sans jugements. Chacun avait son identité, mais ensemble ils formaient une équipe qui dialoguait et pouvait toujours surmonter les crises.
Quel livre t'as le plus marquée ?
Le Rouge et le Noir. Je lisais très très peu.
Quel moment de l'année préférais-tu ?
No idea. Si, peut-être la fin d'année, où il y avait toujours des goûters à l'école. Chacun ramenait ses jeux de société.
L'école était-elle synonyme de joie ou d'angoisse ?
J'étais faite pour le système scolaire (je précise que mon père est prof) (#Oedipe). Toujours première de la classe. Toujours le doigt levé pour donner la bonne réponse. Je me souviens même que quand un cours ne me plaisait pas, je posais des questions au prof pour le rendre intéressant.
Comment occupais-tu ton temps libre ?
Beaucoup de télé.
En quoi aimais-tu te déguiser ?
Pas trop de souvenirs de ça. Sauf à un anniversaire pour mon frère Lam. On avait créé une sorte de jeu de l'oie en équipe : le LâmCode. Il y avait tout un tas d'épreuves à effectuer. L'une d'entre elles était une course en relais où chacun devait se déguiser avant d'aller courir.
Quel était ton goûter préféré ?
... Les rillettes. C'est vrai en plus. Avec Lam, on mangeait comme des ogres. Plutôt salé donc.
Si tu pouvais donner un conseil à la petite fille que tu étais, quel serait-il ?
D'oser me tromper et de continuer ce que je ne réussissais pas. Par exemple, à 6 ans, j'ai loupé ma deuxième étoile de ski. Il m'a fallu 12 ans pour redescendre une piste. Je faisais du piano, mais était incapable de passer une audition car j'avais trop peur de me tromper. L'essence de la musique, comme de la vie en général, est pourtant dans le partage et non la réussite. Retrouvez Timai sur son blog Superbytimai, mais aussi sur Twitter
Par Lise Huret, le 13 novembre 2014
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Je fais la même chose, encore aujourd'hui. Technique cent pour cent approuvée. :)
Ces photos sont énervantes de mignonitude. Cette interview est aussi douce que tout ce qui se lit chez Mai.