Noël 2023 : mon "anti-wishlist"
À quelques jours de Noël, j'ai eu envie de dresser une liste de tout ce que je n'aurais pour rien au monde souhaité trouver sous le sapin...
Un jean n'ayant rien à envier à celui d'un peintre en bâtiment en fin de carrière (Acne Studios).Une mono-boucle d'oreille susceptible de traumatiser la meilleure amie de mon fils, fervente défenseuse des animaux (Acne Studios).
Un cabas évoquant les rêves d'une vieille dame trop seule (Acne Studios).
Un pendentif pouvant amener à nous confondre avec une chèvre de luxe (Jacquemus).
Un savon donnant envie d'étaler une épaisse couche de beurre salé sur une large tranche de pain de campagne, alors que notre diététicienne nous a interdit les matières grasses animales (Jacquemus).
Une paire de bottines donnant l'impression d'avoir à moitié fondu sur nos orteils en s'approchant beaucoup trop près d'un four à pizza (JW Anderson).
Une écharpe ressemblant à s'y méprendre à l'édredon d'un enfant atteint d'énurésie (Rick Owens).
Une paire de boots évoquant un yéti également atteint d'énurésie (Rick Owens).
Une capuche amovible en crochet ne parvenant pas s'extraire du premier degré Amish (Sea New York).
Des pièces créateurs copiant l'esthétique des enseignes fast fashion les plus paresseuses (voir ici et là).
Une paire de bottes pouvant tour à tour servir d'entonnoir, de porte-voix ou encore de pot de fleurs (Balenciaga).
Une veste sportswear cherchant à être sexy (un concept aussi absurde qu'une raclette light) (Mugler).
Un pendentif sur lequel on risque de se casser les dents lors de fringales incontrôlées post-régime keto (Crystal Haze). Un collier susceptible de raviver notre passion obsessionnelle pour les Polly Pocket (Jacquemus).
Un sac nous replongeant instantanément dans l'ère Paris Hilton (Balenciaga).
Un pantalon cumulant mauvaise coupe et coloris douteux (American Vintage).
Des New Balance à 750 euros (Miu Miu).
Un sac ayant oublié d'être subtil (JW Anderson).
Une version "Barbie au Far West" des traditionnelles bottes de pluie (Acne Studios).
Un calendrier de l'Après (en référence aux calendriers de l'Avent) mettant en lumière l'extraordinaire capacité des marques à continuellement créer du désir (Maison Francis Kurkdjian).
Un top ayant servi de défouloir à un rat ayant du mal à gérer son TEI (Trouble Explosif Intermittent) (JW Anderson).
Un sweat-shirt ayant fusionné avec un Piranga orangé (La DoubleJ).
Un énième livre "beauté" écrit par un professeur de yoga (voir ici).
Un bermuda évoquant une version SM du rôti de boeuf dominical (KNWLS).
Une paire de bottes n'étant pas sans rappeler un moment bien particulier du quotidien de chacun (voir ici et là).
Par Lise Huret, le 20 décembre 2023
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