Lou Doillon pour Lee Cooper

6 septembre, Paris, défilé Lee Cooper, salut final de la styliste et surprise : c'est la frêle silhouette sixties de Lou Doillon que l'on voit apparaître… La jeune femme signe en effet une mini collection pour le jeanner. Le temps est donc à la création pour Lou Doillon, qui vient de contracter un engagement de 3 ans avec Lee Cooper, et qui a dessiné une collection exclusive pour la Redoute.

L'année à venir sera l'année du retour pour Lou Doillon : plusieurs films à l'affiche et une évolution backstage dans le monde de la mode. Le style bien trempé et affranchi de toutes idées reçues de Lou a fait de l'ancienne mannequin d'Eres une icône de mode à part entière. Son sens décalé de l'élégance - qui l'amène à porter haut de forme et baby doll - ne pouvait laisser indifférentes les griffes en quête de renouveau et de publicité.

Dernièrement, elle posait avec sa mère pour la Redoute dans des pièces qu'elles avaient choisies ensemble, désormais c'est une collection entièrement imaginée par Lou qui prendra place en octobre au cœur des pages virtuelles du site Internet de la marque. Loin de s'arrêter en si bon chemin, la belle fait désormais sa Stella McCartney chez Lee Cooper...

Le point d'orgue de sa collection : la sensualité. Si ce n'est pas le jean qui est ultra slim, c'est le top qui devient très skinny. Mais au-delà des formes ajustées et parfois à revoir de ce premier opus (qui promet d'être développé pour la saison automne/hiver prochaine), on trouve quelques belles pièces, et notamment un pantalon à pont et patte d'eph' dans le pur style Doillon, qu'on aimerait déjà adopter. Cette collection printanière vise un public jeune, les 15- 25 ans, et sera distribuée dans 250 des 600 points de vente de la marque, dans une gamme de prix allant de 30 euros pour une petite pièce à 90 euros pour un jean.

Lou Doillon, styliste ? Après tout pourquoi pas, surtout qu'elle nous semble beaucoup plus légitime dans ce rôle que Kylie Minogue, Madonna ou encore Fergie. Lou Doillon ne fait pas dans l'esbroufe ou le buzz médiatique, on sent de sa part une démarche honnête, guidée plus par l'envie de créer que de briller.