Certes, le come-back des top-models des années 90 est dans l'air du temps : on ne compte plus les campagnes Dior ou Chanel faisant appel à des valeurs millésimées (comme Claudia Schiffer ou Naomi Campbell), ni les défilés mettant à l'honneur les mannequins de la dernière décennie. Oui mais voilà, même si elle s'inscrit dans une certaine tendance, l'apparition d'Inès de la Fressange chez JPG n'en fut pourtant pas moins subjuguante. Cette liane de 50 ans n'a en effet rien perdu de son charme gouailleur, de sa dégaine androgyne et de l'aura ravageuse ayant un temps séduit Karl Lagerfeld.
Tour à tour séductrice et souriante, la fringante Inès est bien loin de ces tops à la moue stéréotypée et à la démarche millimétrée. Moins médiatisée que Campbell & Co (d'autant plus qu'elle est depuis fort longtemps en-dehors du circuit du mannequinat), la belle ne veut plus être qu'une simple image, mais bien plus une femme en 3 dimensions. Sur le podium Gaultier, elle rayonne ainsi plus que jamais, libre et confiante, prouvant à la face du monde que la beauté n'a que peu de choses à voir avec l'âge...
On ne peut alors que rendre hommage à JPG, qui n'a jamais hésité à transgresser les règles de l'esthétiquement correct. Sous son impulsion, les morphotypes et carnations se succèdent ainsi sans vraiment se ressembler, conférant à ses présentations un visage cosmopolite des plus attirants. En effet, si lors de son show homme les coiffures "Jackson Five" furent mises à l'honneur grâce à une ribambelle de gamins aux âges croissants, c'est à la mannequin française vedette des années 80 que le designer a choisi de faire appel pour souligner les lignes ultra graphiques de son vestiaire Haute Couture.
Chez Jean Paul Gaultier, la côte du modèle semble donc être plus que jamais secondaire lors des castings. Indépendant jusqu'au bout et fier de l'être, le créateur s'autorise à tisser ses shows de manière à raconter une histoire, et qu'importe si sa star est une femme arborant la cinquantaine. Il a finalement le mérite d'offrir à la mode une facette un rien moins rigide et stéréotypée que celle dont nous a habitué le marketing drastique des défilés...
Le SEUL vrai mannequin!!Elle a une aura, une allure, un chic.......
Toujours souriante et amusée!!
Lorsqu'elle était chez Chanel, un vent de fraicheur régnait autour de la maison de la rue Cambon!!
Karl a rappelé Claudia, pourquoi pas Ines??Ils sont amis pourtant!!!
En tout cas merci JPG(on dirait qu'il va la manger)!!
J'espère voir Ines dans les prochaines campagnes et dans un autre rôle(quoique glamour) que celui d'ambassadrice de Vivier