Mathias Lauridsen

C'est en 2003 que Mathias Lauridsen se fait remarquer par un talent scout dans les rues de sa ville natale, Copenhague. Il débute alors sa carrière pour l'agence Ford de New York, mais ne s'attend certainement pas à en devenir aussi rapidement le mannequin vedette...

Peu connu du grand public, Mathias Lauridsen connaît cependant un franc succès au sein de la fashion sphère. Il fut même élu à la deuxième place du classement Forbes des mannequins hommes ayant le plus de succès dans le monde, juste après Taylor Fuchs. D'ailleurs, dans le monde du mannequinat masculin, rares sont ceux qui peuvent se vanter d'avoir eu des débuts aussi prometteurs que ceux du dandy danois... Il faut dire qu'après sept ans de métier, on ne compte plus les apparitions du blondinet aux yeux bleus. Doté d'une élégance naturelle et d'un certain charisme, il a su séduire les plus grandes marques de luxe et les plus grands photographes. En 2004, après seulement quelques saisons de catwalks, il pose ainsi pour le catalogue de la maison Hermès sous l'objectif de Richard Avedon. En 2007, Gucci fait de lui l'égérie de son parfum pour homme (Gucci 2). La même année, il est shooté par Mario Testino pour la campagne automne/hiver d'Hugo Boss. Jil Sander, Kenzo, Lacoste ou encore H&M ont aussi fait appel à lui pour certaines de leurs campagnes publicitaires. Mais Mathias Lauridsen ne s'arrête pas en si bon chemin et accepte de prendre la pose pour les plus grands magazines. On peut ainsi le voir dans l'Uomo, Vogue Paris, Numéro Homme et enfin GQ. Lors d'un shooting éditorial, il lui est même arrivé de se faire photographier par le grand Karl Lagerfeld. Lors des défilés, il a parfois droit aux places dignes des grands models, ouvrant les shows Belstaff et Hermès ou clôturant ceux de Valentino et John Galliano. En outre, lorsque la maison parisienne Yves St Laurent décida - pour sa collection hiver 2008/09 - de remplacer le traditionnel défilé par une vidéo, elle n'hésita pas à faire appel à mister Lauridsen, qui présenta seul la collection. Enfin, si le jeune Danois se montre très impliqué dans son métier (même s'il avoue "prendre les choses comme elles viennent"), sa vie personnelle ressemble à un jardin secret dont lui seul aurait la clef. Il n'en révèle en effet que quelques détails, qui attisent encore un peu plus notre curiosité... On apprend ainsi qu'il a une cicatrice au niveau de la pommette gauche, voue un grand intérêt au dessin, ne s'imagine pas sans son iPod (car il écoute beaucoup de musique : Jenny Lewis and the Watson Twins, Kings of Leon, Jenny Wilson…), adore jouer au football (lorsqu'il en a le temps), aime la nature et les animaux et est du genre à y aller en douceur avec la technologie...