Fréquemment capturée par l'objectif de Scott Schuman, cette longue liane filiforme à la blondeur lumineuse irradie régulièrement fashion weeks et événements mondains de sa grâce intemporelle. Il faut dire qu'étant l'une des têtes chercheuses du Vogue US, Lauren Santo Domingo se doit d'assister au moindre soubresaut de la fashion sphère. Du coup, nous avons tout loisir d'admirer sa dégaine impeccable, alliant audace, classicisme et fraîcheur...
Originaire du Connecticut, Lauren Davis est une enfant choyée dont la beauté l'amène rapidement à envisager une carrière dans le mannequinat. Elle entre alors chez Elite, tout en continuant à mener une scolarité studieuse. En 1998, elle sort ainsi diplômée d'histoire de l'USC (University of Southern California).
Cependant, si ses étés passés à voyager en tant que mannequin ne l'ont pas convaincu d'embrasser une carrière de top, la belle y a malgré tout trouvé sa vocation : elle sera "fashion editor" (c'est à dire styliste pour les séries mode des magazines).
Une fois installée à New York, elle est vite repérée par Vogue, qui lui confie un job d'assistante styliste au sein duquel elle fait preuve d'enthousiasme et de persévérance. Elle y côtoie les jeunes créateurs en devenir, a accès en avant-première aux collections et se constitue peu à peu un carnet d'adresses conséquent.
En 2004, la belle est débauchée par la maison J. Mendel, qui lui offre le poste de Public Relations Director. Un peu plus tard, c'est chez Carolina Herrera qu'elle occupera les mêmes fonctions. Cependant, en 2006, elle décide de reprendre sa liberté en faisant du consulting pour nombre de créateurs et acheteurs, tout en contribuant régulièrement aux éditions du Vogue US en tant que styliste.
Petit à petit, sa silhouette élancée devient familière des photographes. On loue alors sa capacité à apposer sa patine élégante sur n'importe quel must have...
Et si depuis quelques saisons on la cite comme icône de mode, Lauren Santo Domingo juge le terme inapproprié. Certes, elle aime être joliment habillée et transmettre son humeur du jour via ses vêtements, mais elle ne considère pas comme un modèle pour autant.
Humble et simple, la jeune épouse du milliardaire Andres Santo Domingo - avec qui elle a convolé en juste noces le 8 janvier 2008 sous l'objectif de Vogue - fait preuve d'une fraîcheur inoxydable la rendant hautement charismatique. Celle qui déclare qu'un gentil et joli sourire est le meilleur des accessoires de mode apparaît ainsi toujours avenante et accessible, là où bon nombre de midinettes VIP auraient vite fait d'afficher une moue hautaine.
Au final, si ses tenues Balmain, Proenza Schouler ou Balenciaga sont hors de portée du commun des mortels, son attitude friendly, son pragmatisme face aux tendances et son sens de l'élégance sont à copier immédiatement...
Par Lise Huret, le 16 septembre 2009
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Surtout dans le monde de la mode.
Car j'ai souvent l'impression que tout est "faussé" , trop calculé et arogant , je sais
qu'il y a des gens bien et honnête , je pense à Jean Paul Gaultier et à d'autres stylistes et
createurs qui ne se prennent pas pour des stars et font leur job simplement sans en
faire des tonnes comme Yohji Yamamoto que j'admire enormement...enfin bref...
Voir des gens humble et simple sa fait du bien .
Encore bravo Coco , pour tout ces articles intérressants .