Georgia Jagger

Le turn-over bat son plein au pays des "it" girls : alors que les soeurs Olsen ne défrayent plus la chronique, que Paris Hilton semble avoir mis un bémol à ses extravagances et que les Geldof brillent par leur absence médiatique, voici que débarque une nouvelle venue au pedigree racé, qui devrait occuper quelque temps la fashion sphère. Par le biais d'un contrat avec Rimmel, Georgia Jagger vient en effet de faire son entrée dans le monde des égéries "filles de"...

Sourire gourmand, dents du bonheur, ovale boudeur... plus qu'un nom, la fille de Mick Jagger et du mannequin Jerry Hall a reçu de ses illustres parents un patrimoine génétique la plaçant d'ores et déjà parmi les beautiful people bankable. Il est donc peu surprenant qu'une marque telle que Rimmel ait jeté son dévolu sur la jeune Georgia, espérant ainsi être associée à son succès grandissant. Car si la campagne de Rimmel est celle qui va diffuser le visage de la jeune femme à l'international, il ne s'agit pas de sa première incursion dans le milieu... Voici en effet quelques mois que Georgia May Jagger fait des apparitions fugaces - mais non moins percutantes - au coeur de l'industrie de la mode. Elle posa ainsi à demi nue pour la griffe de jeans Hudson, puis joua avec l'objectif de Norman Jean Roy pour Vanity Fair, avant de faire la couverture du Vogue UK (shootée par Mario Testino) et de Dazed & Confused... On l'a compris : la belle est en train de devenir la sensation "famous" du moment. Il faut dire qu'en plus de posséder un visage à la Bardot et une dentition porte-bonheur, l'adolescente est dotée d'un charisme ravageur ne pouvant que brûler la pellicule. Dès ses 16 ans, elle s'est d'ailleurs inscrite dans la même agence que celle de sa mère et de sa soeur, afin de pouvoir gérer son début de carrière. Malheureusement, n'ayant pas la taille suffisante pour défiler, Georgia ne montera pas sur les podiums des fashion weeks. Mais peu importe, son visage et sa silhouette de poupée rock sont bien suffisants pour lui permettre de conquérir - au moins pour un temps - les panneaux publicitaires... Ceci dit, ce petit clone de Lara Stone se rêve en fait plus photographe ou styliste que top-modèle. Enfant, Georgia s'était ainsi elle-même érigée "personal stylist" de Jerry Hall... Par ailleurs, c'est elle qui intima à sa mère de mettre au rebut ses mini-jupes, qu'elle jugeait dépassées pour une femme de plus de 50 ans. Elle déclarera par la suite avoir la mode dans le sang et vouloir s'intéresser à toutes ses facettes, tant commerciales qu'artistiques. Oui mais voilà, la jeune Georgia n'a actuellement pas le loisir de se perdre dans de multiples projets. Il faut dire que sa mère l'oblige à poursuivre ses études, persuadée que le mannequinat ne remplacera jamais un bon bagage universitaire. Jerry Hall a d'ailleurs repris les siennes, afin de donner le bon exemple à ses enfants. En parallèle de sa carrière de top model et d'actrice, l'ex-femme de Mick Jagger est parvenue à inculquer à ces derniers une éducation basée sur le respect de l'autre et la confiance en soi, sans oublier de leur inculquer des principes de vie ultra sains. Georgia révèle ainsi ne pas rechercher la célébrité, avoir en horreur ces it-girls n'ayant à leur actif que leur physique et leur nom, et approuve la nourriture 100% bio que l'on trouve dans le frigo de la famille Jagger. Néanmoins, qu'elle le veuille ou non, Georgia May est bel et bien en train de sortir de l'anonymat qui la protégeait jusqu'à présent des médias. La mode semble en effet farouchement éprise de cette jeune femme aux lèvres estampillées Rolling Stones...