Si de nombreuses griffes doivent actuellement faire face à de sérieuses difficultés financières, ce n'est pas pour autant qu'elles se mettent subitement à brader leur image de marque, faisant feu de tout bois afin de remplir les caisses. Pourtant, toutes n'ont pas cette éthique, comme nous le prouve la saga Lohan/Ungaro. En à peine quelques semaines, celle-ci est en effet parvenue à ruiner la réputation d'une maison jusqu'ici respectable...
Tout commence lorsque le groupe d'investissement américain ayant acquis la griffe Emanuel Ungaro en 2005 décide de booster les ventes de ses parfums, en invitant la starlette Lindsay Lohan à prendre part à la direction artistique des collections prêt-à-porter.
Loin de s'inquiéter du départ d'Esteban Cortazar (alors DA d'Ungaro) suite à cette initiative hasardeuse, les Américains persistent et signent en le remplaçant au pied levé par Estrella Archs. Persuadé que suivre la "tendance people" allait booster ses ventes comme jamais, le groupe tient alors à honorer le calendrier des défilés, en proposant une collection conçue dans la précipitation.
Le résultat ne se fait pas attendre : les critiques sont désastreuses, la presse tire à boulet rouge sur la frêle Lohan (encore toute hébétée de s'être retrouvée propulsée à ce poste), tandis que les boutiques et e-shops de luxe boycottent la griffe. Et si l'on croyait que le tout avait été dit ou fait pour ensevelir la maison sous la honte et le déshonneur, c'était sans compter sur la récente intervention du fondateur de la maison, Emanuel Ungaro...
Ce dernier a effet déclaré que la collaboration avec Lohan était un pur désastre et que la situation le rendait furieux, d'autant plus qu'il ne pouvait rien y faire. Amer, l'homme constata également que la maison qu'il avait fondé était peu à peu en train de perdre son âme...
Cerise sur le gâteau, Lindsay Lohan - qui avait accepté ce contrat afin de bénéficier de la coquette somme d'un million de dollars - n'a pour l'instant rien touché. Pour l'instant, l'opération Ungaro-Lohan est donc un véritable fiasco pour tout le monde...
Par Lise Huret, le 12 novembre 2009
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