Après avoir fait ses preuves - en version cigarette - en tant que basic à tendance smart auprès de la crème des dandys et autres jeunes femmes en quête d'élégance casualwear, c'est désormais en version flare que le jean blanc s'avère le plus susceptible de ravir nos papilles.
Et si les sublimes modèles javellisés imaginés par Dries Van Noten resteront réservés à celles ayant la chance de jouir d'un budget fashion illimité, cela ne signifie pas pour autant que la modeuse lambda ne pourra se permettre d'arborer une allure à la Jennifer Neyt (Vogue.fr). Il lui suffira en effet pour cela d'aller faire un tour chez Zara, où elle se dégotera sans mal un denim blanc parfaitement pattes d'eph' ne demandant qu'à devenir la pierre angulaire d'une garde-robe printanière up-to-date.
Il faut dire que le flare blanc a tout pour accompagner avec à propos les tendances du moment : intégré à un total look monochrome, il flattera l'égo des néo-minimalistes, ceint d'une ceinture rose fluo et marié à un tee-shirt loose vert pomme, il traitera les diktats color block avec cooliness, tandis qu'associé à une chemise en jean et un sac boho, il se fera discrètement seventies.
On n'hésitera également pas le confronter aux autres basiques de notre dressing, du blazer bleu marine à la marinière en passant par le sweat gris chiné et la chemise à carreaux.
Par ailleurs, si le jean blanc souffre encore d'avoir longtemps été associé à moult pièces clinquantes (cf. la mouvance R'n'B bling bling), il n'en devra pas pour autant se cantonner à des mix and match ultra sages. Au vu du défilé Dries Van Noten, on se dit en effet que celui-ci n'aura aucun mal à se marier à tel ou tel pull-over en lurex.
Enfin, point de vue "shoes code", le jean blanc gagnera - comme tous les jeans flare suffisamment longs pour recouvrir une paire de talons - à être surélevé, de manière à affiner avantageusement la silhouette. Cela dit, les plus élancées pourront malgré tout le porter à plat avec une paire de sandales à la Proenza Schouler, afin de flatter son ADN effortless...
Par Lise Huret, le 16 mars 2011
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