Pour la huitième fois consécutive, le chausseur Pierre Hardy ressort ses crayons afin de dessiner quelques modèles estivaux pour l'américain Gap. Reçues avec toujours autant d'enthousiasme, ces collaborations sont devenues au fil du temps un classique de l'enseigne, qui y voit l'occasion d'attirer les modeuses en quête de "it" shoes à prix abordables. Reste à savoir si le dernier opus du duo parviendra à séduire ces dernières...
Les collections imaginées par Pierre Hardy pour le géant US ont le chic pour se suivre sans se ressembler : tantôt attrayantes (comme le fut celle de l'automne/hiver 2010), tantôt décevantes (à l'instar de celle de l'été dernier), elles alternent généralement coup de génie et flop esthétique.
Or, au vu du premier modèle de l'opus printemps/été 2011, on se dit que cette saison ne devrait - à priori - pas être un grand cru en matière de must have Gapien. Les bouts pointus ont en effet beau avoir repris du poil de la bête depuis le succès des escarpins Isabel Marant de l'hiver dernier, on n'en continue pas moins de trouver leur dégaine un brin mémérisante et peu adaptable à un vestiaire casual.
Avec leur palette nude/pastel, les Mary Jane de Pierre Hardy sont par ailleurs loin de jouer la carte de la modernité, et encore moins celle de la jeunesse. Sans parler de leur cuir verni, qui a tendance à leur conférer une dégaine plus cheap que chic.
Et si l'on salue l'audace du créateur (qui n'hésite pas à associer sur un même modèle bout pointu, talon haut carré et bride girly), le résultat ne nous en laisse pas moins dubitatif, ces escarpins apparaissant peu propices à accompagner les tendances majeures de ce printemps. On les imagine mal en effet flirter avec les gimmicks bohème, seventies, minimalistes ou encore color block...
Il ne nous reste donc plus qu'à espérer que la suite de la collection s'avérera plus en phase avec nos envies du moment...
Mary Jane Pierre Hardy for Gap, 125$ soit environ 90 euros
Disponible dès la mi-avril dans les magasins Gap
Par Lise Huret, le 28 mars 2011
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19 commentaires
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paricilavie •Il y a 13 ans
oh mais c'est d'une mochitude gnan gnan pas possibeule ça fait maman qui va au mariage.
Je ne donnerais pas d'avis définitif avant d'avoir essayé mais...je les trouve assez Belles.
Elles ont ce côté retro-mignon assez intéressant. je ne suis pas très fan de la blanche-orange mais l'autre, nude passe mieux.
C'est assez drôle de voir quelque chose de très (trop) "sophistiqué" chez Gap...Bref, à suivre en boutique :D
"Cheap" c'est le mot qui me vient direct à l'esprit quand j'ai vu ces sandales.
Mais pour être sincère, je suis rarement fan du travail de Pierre Hardy pour Gap.
Je n'aime pas les blanches et orange ( à cause du blanc... les chaussures blanches en général: :s ) mais les nudes sont plutôt jolies. D'autre part Je ne comprends pas pourquoi des choses seraient moins belles parce qu'elles ne sont pas piles dans la tendance...
Moi je les trouve pas mal, et je suis d'accord avec Clare qui dit "D'autre part Je ne comprends pas pourquoi des choses seraient moins belles parce qu'elles ne sont pas piles dans la tendance..."
De plus, ça fait très "Mad Men", ce qui est dans la tendance, non?
Je suis d'accord avec Clare, ce n'est pas parce qu'elle ne sont pas pile dans la tendance qu'elles ne sont pas jolies et tout à fait portable ( le modèle nude plus que les blanches et corail ). D'ailleurs le nude avec un total look rouge par exemple je trouve ça top :)
Coco n'a pas dit qu'elles n'étaient pas belle parce qu'elles n'étaient pas ds la tendance, mais qu'elles auraient du mal à accompagner les tendances du moment, donc moins faciles à porter. Nuance, Nuance...
Je ne tenterais pas l'affaire avec une jupe ou une robe, mais avec un pantalon 7/8, ça pourrait marcher.
Ces modèles auraient pu être vraiment réussis dans des teintes flashy. Le problème, c'est que la ligne aussi bien que les coloris sont trop classiques. La règle du décalage n'a pas été appliquée. Du coup, on tombe vraiment dans du "Mad Men" 1er degré.
Je ne suis pas d'accord: en général le bout pointu fait mémère/ ringard, surtout associé avec des kitten heels, mais là avec des talons résolument hauts et bien carrés, la chaussure a vraiment du caractère, tout le contraire d'une allure de mémé. La bicolore fait même très BD, elle est rigolote et donc mettrait sûrement bien en valeur de jeunes et jolies gambettes (avec la mini-jupe bouffante Carven couleur pêche, par exemple); il faut les porter avec humour, surtout pas dadame! Après, reste à supporter les bouts pointus, ce qui n'est pas mon cas!
Il y a quelque chose d'indéfinissable qui nous fait dire que ces chaussure font tout simplement übertata. On devrait les proposer à Queen Elisabeth pour les porter le jour du mariage de son fils; qu'en pensez-vous?
C'est étonnant, cette focalisation sur les bouts pointus. Ce n'est pas à lui seul le bout de la chaussure qui détermine le style d'un escarpin. Il n'y a qu'à voir les escarpins en raphia et bracelets à la cheville de la collection Isabel Marant de cet été pour constater qu'ils sont tout sauf mémérisants.
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