Après avoir longtemps misé sur une distribution sélective et un brin élitiste, Jérôme Dreyfuss a enfin décidé de se mettre à la page en mettant à disposition des internautes les fameux sacs ayant fait sa renommée. Il faut dire que depuis le succès d'Isabel Marant sur le site Net-a-Porter, le compagnon de la créatrice ne pouvait plus ignorer à quel point bouder le net peut être une hérésie, et ce aussi bien d'un point de vue économique que marketing.
Emboitant le pas aux autres marques du secteur, le géniteur des Ringo & co a donc fait subir à son site un sérieux lifting, afin d'accueillir en son sein un e-shop. Pragmatique et ergonomique, ce dernier devrait inciter la cyber-acheteuse à remplir généreusement son panier virtuel, d'autant plus que vestes désirables et accessoires trendy sont venus compléter l'offre maroquinerie...
Il est vrai que si sur la toile les blogueuses n'ont de cesse d'entretenir une relation amour/haine avec Jérôme Dreyfuss, lui reprochant la mauvaise qualité de ses produits tout en succombant encore et toujours à ses pièces "agri-couture", la cote de popularité du créateur n'en reste pas moins intacte, celui-ci continuant de faire rêver les modeuses en herbe et de recevoir le plébiscite des rédactrices de mode via de nombreuses parutions presse.
Autrement dit, les coutures du Billy ont beau s'avérer particulièrement fragiles, les pressions du Bruno avoir fâcheusement tendance à se défaire inopinément et le cuir de l'ensemble de la fratrie présenter parfois de curieuses tâches, le succès de Jérôme Dreyfuss n'en apparaît pas moins inébranlable.
Dès lors, il y a fort à parier que toutes celles rêvant d'acquérir une once de branchitude - et en ayant jusqu'ici été privées pour cause d'éloignement géographique - ne tarderont pas à prendre d'assaut le nouvel e-temple du sac hype par excellence...
E-shop Jérôme Dreyfuss : https://www.jerome-dreyfuss.com/
Par Lise Huret, le 02 mai 2011
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Et puis, j'ai craqué... Je cherchais un sac rouge depuis longtemps et le seul qui m'a attiré était le Billy, avec son cuir tout doux, son rouge chatoyant...
Que ne fut pas ma déception!!!!!
Un sac rouge, ça laisse des traces. Quand vous portez du blanc, c'est pire. Ca a couté bonbon à la teinturerie et j'ai du investir dans un produit pour imperméabiliser la bête. Même si c'est peut être commun à beaucoup de sac, je n'ai jamais eu le problème avec les Longchamp... Bref, je suis quand même contente de l'avoir mon Billy, mais ça m'a un peu gâché le plaisir il est vrai.
Depuis, j'aime toujours les beaux sacs mais j'ai peur de connaître à nouveau la déception... Dernier flash : le sac Alexa de Mulberry en marron ... mais va-t-il me décevoir lui aussi?!