Constamment en train de réinventer la mode, les créateurs ont le chic pour nous faire entrevoir le potentiel caché de pièces à première vue peu enthousiasmantes. En décidant d'associer jersey de coton blanc casual et jupe stabilo couture, Raf Simons offrit ainsi dernièrement au classique tee-shirt blanc une patine chic quasi inédite, tandis que Phoebe Philo n'hésita pas à accompagner ses luxueux pardessus minimalistes de sous-pulls dignes de la panoplie du parfait petit skieur.
Or, si sur les podiums ces derniers s'avèrent particulièrement adaptés à la mouvance sporty-chic-janséniste, les magazines n'hésitent quant à eux pas à leur faire la part belle au sein de leurs séries mode s'imprégnant des codes seventies. Longtemps considéré par les modeuses comme un vêtement plus cosy que hype, le sous-pull pourrait donc bien en faire saliver plus d'une dès cet automne...
Pensé en mode minimaliste, il deviendra ainsi le partenaire idéal des slims en gabardine, pantalons à pinces taille haute et autres manteaux épurés au chic exigeant. On l'imagine d'ailleurs sans mal gagner rapidement ses galons glam' (comme le fit récemment le tee-shirt blanc en apparaissant ça et là sur les tapis rouges), mais également séduire les fashionistas les plus pointues (nul doute que les filles de chez Vogue seront nombreuses à adopter le fameux sous-pull lors des prochaines fashion weeks).
Pour autant, le sous-pull n'est pas condamné à rester l'apanage des rigoristes fashion : une fois traité en mode seventies (notamment en s'imprégnant de teintes automnales), celui-ci n'aura en effet aucun mal à apparaître désirable, cosy et facile à vivre. On l'imagine ainsi très bien se glisser sous une chemise en jean et un blazer en velours ras, accompagner une jupe midi taille haute ou encore s'associer à un pantalon large à la Chloé.
Par ailleurs, si porté seul ledit sous-pull flattera les plus menues d'entre nous, il ne nous pardonnera ni relâchement de la sangle abdominale, ni hanches gourmandes. Enfin, niveau couleurs, on évitera le blanc chirurgical entrevu chez Céline, ce dernier pouvant facilement donner grise mine à celles cultivant un teint de porcelaine...
Par Lise Huret, le 22 août 2011
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