Depuis, nombreux sont ceux à avoir emboité le pas à Brian Lichtenberg. Il faut dire que le concept s'avère particulièrement lucratif : de 35 euros pour une casquette à 100 euros pour un sweat à capuche (pour un coût de fabrication ne dépassant pas quelques euros), la marge a de quoi susciter des vocations.
C'est ainsi que l'on peut désormais trouver des modèles ASL - en "hommage" à YSL - chez Aerosoul, Acme, Helmut Wang et Vague chez Purple Label ou encore Comme des Fuckdown chez SSUR. Chez Les plus dorés, ce sont les noms des créateurs associés à un numéro - façon équipe de football - que l'on décline en série limitée. Un phénomène à l'origine 100% streetwear qui n'aura pas tardé à se voir adopté par la sphère mode. Vues tour à tour sur la chanteuse Rihanna, sur les tops Cara Delevingne et Jourdan Dunn ou encore sur les rédactrices branchées, ces "néo-contrefaçons" sont ainsi passées en quelques mois du statut de micro tendance streetwear à celui de snobisme fashion.
Et si certains aiment voir dans cette "private joke pour initiés" le désir de mettre en abîme le pouvoir des marques, nul doute qu'il ne s'agit en réalité que d'un joli coup commercial de la part des Brian Lichtenberg et consorts...
Par Lise Huret, le 28 mai 2013
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