Cette saison pourtant, celles-ci enchainent les extravagances stériles bien peu fédératrices. Comme si, subitement à court d'idées, les muses de Tommy Ton n'avaient désormais d'autres choix que de pousser tous les curseurs dans le rouge, afin de réussir à attirer l'oeil des photographes. On pense tout particulièrement au gimmick du jean ultra déchiré, actuellement plébiscité tous azimuts par les Taylor Tomasi et consorts, alors même que celui-ci diffuse un certain goût de réchauffé. Il faut dire qu'il suffit de l'associer à des atours à l'ADN opposé pour obtenir un look certes caricatural, mais néanmoins aisément "tommytonisable".
Alors que les défilés new-yorkais s'avèrent bien plus inspirants que d'ordinaire, cet énième engouement pour le jean exagérément déchiré - emblématique du caractère poussif des looks street-style aperçus depuis le début de cette fashion week - pourrait bien marquer le début d'une nouvelle ère, au sein de laquelle les créateurs reprendraient enfin l'ascendant sur la faune street style…
Par Lise Huret, le 11 février 2014
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