Qu'importe ainsi si ce jupon Giambatista Valli a été conçu pour une gazelle d'un mètre 80. À peine l'espiègle jeune fille l'a-t-elle découvert sur Instagram qu'elle ne pense déjà plus qu'à une chose : faire sienne cette création digne du plus fou de ses rêves de petite fille. Un coup de fil au créateur plus tard, le fantasme devient réalité : Giambatista Valli - qui l'a déjà maintes fois habillé - lui propose de lui en fournir une version sur mesure qu'elle arborera lors des Emmys.
Un choix osé qui vaudra bientôt à la jeune femme une avalanche de critiques, tant sur la toile qu'au sein de la presse. USA Today juge ainsi que Lena Dunham "joue les bergères dans ce qui est la première tragédie mode des Emmys", tandis que Twitter s'amuse à comparer la tenue de l'actrice à une barbe à papa, un rouleau de papier toilette, un vieux rideau ou encore un tampax géant...
Autant de critiques bien sévères à l'encontre d'une jeune femme qui n'a jamais cherché à rentrer dans le moule hollywoodien, à figurer sur la liste des invitées les mieux habillées de la soirée, à séduire les rédactrices de mode et encore moins à plaire à tout le monde.
Bien loin de l'image de la top modèle en goguette à Hollywood ou de la starlette cherchant à tout prix à se faire remarquer par LVMH, Lena Dunham est une jeune fille qui assume ses goûts, son physique, son envie d'en découdre avec les stéréotypes imposés par l'industrie du cinéma et qui revendique de vivre ses rêves en grand. Et qu'importe si cela doit passer par le port d'un jupon aux allures de cupcake trop sucré...
PS : Stylistiquement parlant, l'actrice aurait certainement gagné à porter son jupon un peu moins taille haute.
Par Lise Huret, le 27 août 2014
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