Frange trop longue + barrettes = le bon mix
Et si en parvenant à dompter la chevelure de ses mannequins via quelques barrettes plates, Antonio Marras avait enfin trouvé une solution aux "bad hair days" liés aux franges qui repoussent trop vite ?
En matière d'expérience capillaire, la repousse de la frange n'est guère un moment très exaltant. A la fois trop longue pour balayer joliment le regard et pas assez pour pouvoir être glissée derrière l'oreille, la frange "j+60" a en effet tout de la bonne idée ayant mal tourné. Un état de fait que l'on pourra néanmoins contourner en s'inspirant du hair code apercu lors du défilé I'm Isola Marras printemps/été 2015. Traitées comme une frange à maintenir sur le côté via quelques barrettes plates, les longues mèches barrant nonchalamment le front des belles leur conférèrent en effet une allure "d'écolière manga" des plus fédératrices, donnant presque envie d'avoir une frange trop longue à dompter...
Et si l'effet sera un peu différent avec une "vraie" frange, l'idée de la froisser et de la maintenir négligemment sur le côté n'en demeure pas moins une très bonne alternative à ce genre de coiffures peu attractives. Dans la pratique, il suffira de séparer les cheveux via une raie décalée sur la droite, de brosser la partie gauche de la chevelure - frange comprise - vers la gauche, de vaporiser un peu de laque sur la mèche obtenue, de la maintenir par une large barrette sur le côté puis de détendre celle-ci au doigt pour obtenir ce genre de résultat. On pourra également utiliser plusieurs barrettes, afin de créer un peu de volume et maintenir les différentes longueurs de cheveux.
Cette coiffure "coiffée/décoiffée" insufflant à la silhouette une bonne dose de nonchalance girly, on n'hésitera pas à la marier à des looks soit boyish (à l'instar du mix pantalon large bleu marine/pull étroit bleu marine/baskets blanches), soit réellement sophistiqués (tel que l'ensemble jupe midi/chemisier/sandales compensées). On évitera à l'inverse le trio slim/tee-shirt loose/baskets...
PS : Celles n'appréciant pas la désinvolture maîtrisée du hair code d'Antonio Marras pourront opter pour la version beaucoup plus sage imaginée par Cacharel en 2012.
Par Lise Huret, le 28 avril 2015
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