Street style - New York Hiver 2016
Entre vent, neige et désir d'être photographié, les invités à la fashion week new-yorkaise firent la part belle aux superpositions hétéroclites, manteaux de fourrure funky, gimmicks cosy, couleurs inattendues et autres pièces fortes. Petit tour d'horizon du paysage street style du moment…
Permettant de se protéger des intempéries tout en dévoilant aux photographes la totalité de son look, l'imperméable en PVC translucide se révèle idéal pour créer d'intéressants jeux de textures (voir ici et là).Vu notamment sur Leandra Medine, Pernille Teisbaek et Emily Weiss, le manteau Febbe de chez Saks Potts a fortement attiré l'attention. Dommage qu'il ne soit pas en fourrure synthétique...
En matière de pantalons, l'humeur est indubitablement à l'extra large ! (voir ici).
Le sweat à capuche se révèle être un allié de choix en matière de superpositions hivernales (voir ici).
Si l'on croyait l'imprimé léopard en perte de vitesse, c'était sans compter sur la récente invasion de manteaux tachetés dans les rues new-yorkaises. Déclinés tour à tour en mode glamour/rétro, seventies, Rocky Balboa ou encore casual/masculin, ces derniers nous prouvent que le léopard n'est pas près de renoncer à son aura fashion.
Le blouson en shearling prend des couleurs (voir ici, ici et là). Pour résister au froid new-yorkais, nombreuses furent les participantes à la fashion week qui se lancèrent dans le périlleux exercice de la superposition. De quoi nous permettre de dresser une petite liste de "do and don't" sur le sujet :
- Les vestes de même longueur mais de différentes épaisseurs et textures se superposent aisément (voir ici).
- Mieux vaut éviter que la pièce située en dessous ne dépasse trop généreusement (voir ici et là).
- Pardessus et veste cropped font bon ménage (voir ici).
- Les superpositions ton sur ton permettent de créer une harmonie visuelle réduisant les risques d'erreurs stylistiques (voir ici et là).
- On évite de superposer cape et poncho (voir ici).
Le duo bleu marine/marron confirme son statut de parfait tandem chromatique (voir ici et là).
A l'instar de la veste de survêtement, le pantalon à bandes façon jogging profite de la résurgence du sportswear seventies pour revenir sur le devant de la scène (voir ici, ici et là).
Emmanuel Alt reste fidèle au "ceinturage" de doudoune (voir ici). En version oversize ou arborant un volume plus sage (voir ici et là), le bomber insuffle aux silhouettes une dégaine nineties.
Pour tenter de se réchauffer, tous les moyens sont bons : Taylor Tomasi n'a ainsi pas hésité à nouer sur ses fesses une chemise matelassée...
Les coloris rose jouent la carte de l'audace en se mariant à du rouge orangé ou du jaune poussin.
Kaki, orange, noir et marron composent un inattendu - mais heureux - combo de couleurs (voir ici).
On ne le répétera jamais assez : les sequins sont à consommer avec modération (voir ici).
Les tops péplums semblent vouloir revenir à la mode (voir ici).
Pull marinière et jupe baroque se télescopent pour le meilleur (voir ici).
Contrairement à la plupart des égéries streetstyle, Jenny Walton n'hésite pas à arborer des pièces précédemment portées (ici sa jupe plissée dorée).
Le bijou de robe donne naissance à des silhouettes insolentes (voir ici).
Les baskets blanches siéent bien au look "Savile Row" (voir ici).
Giovanna Battaglia ne recule apparemment devant rien lorsqu'il s'agit de ne pas attraper froid (voir ici et là).
La robe à fleurs fait des infidélités au printemps (voir ici).
Par Lise Huret, le 18 février 2016
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Méchant fou rire devant la tenue "fiesta inuit fetish"
http://media.vogue.com/r/h_2000,w_1640/2016/02/14/...
de Giovana Battaglia, comme quoi, même les pros peuvent rater leurs tenues.