Streetstyle - Mars 2017
Entre denim nineties, lâcher-prise stylistique, souliers immaculés, longues robes fleuries twistées et fièvre orangée, petit tour d'horizon du paysage street style du moment…
Les collants résille s'essaient à des dress codes expérimentaux (voir ici).Le paquet de cigarettes troque son banal papier cartonné contre un métal reluisant et se mue en minaudière (voir ici).
Aperçu au sein de bon nombre de collections automne/hiver 2017-2018, le velours côtelé s'aventure déjà sur les pavés (voir ici et là).
La tendance "jogging en ville" fait fi de toute subtilité (voir ici et là).
Le pantalon devient une réelle alternative aux collants (voir ici, ici et là).
Le cabas en osier tressé se rêve en "it" bag (voir ici).
En matière de vestes et manteaux, l'oversize a toujours la cote (voir ici). De quoi permettre aux modeuses de savourer sans arrière-pensées les petits fours offerts à la fin des défilés...
Cette saison, l'orange gagne ses galons de "it" couleur et permet au commun des mortelles d'envisager sa portabilité (voir ici, ici et là).
Les sacs Chloé cannibalisent le paysage visuel (voir ici, ici, ici, ici, ici et là). Un vent de liberté souffle sur le dressing des street-styleuses, qui n'hésitent plus à tester associations incongrues, coupes peu communes et superpositions fantasques (voir ici, ici, ici, ici et là).
Si le mix trench/hoodie reste une valeur sûre, on préfère lorsque ce dernier s'associe à des manteaux plus audacieux.
Déclinée en mode monochrome, la superposition doudoune/perfecto ne manque pas de fashion appeal (voir ici).
Les longues robes fleuries tentent de déjouer leur côté fleur bleue à coups de sous-pull, tee-shirt à messages, perfecto, boots massives et autres artifices roots, le tout pour un résultat assez aléatoire…
Ne sachant plus à quelle tendance se vouer, le jean expérimente à tout va (voir ici, ici, ici et là).
Moins clivant que l'orange, le rose risque fort de gagner le duel pour le titre de "couleur du printemps" qui l'oppose à la teinte halloweenesque (voir ici, ici, ici et là).
Les chemises dépassent plus ou moins subtilement de petits pulls courts (voir ici et là).
En matière de denim, le maxi ourlet fait de la concurrence aux bords asymétriques (voir ici et là).
Les mini bustiers misent sur la néo-pudeur en ne se portant plus à même la peau (voir ici et là). Les bottines chaussettes se révèlent très pratiques pour contrebalancer les volumes allant du légèrement large à l'oversize (voir ici et là).
Le sac Puzzle de chez Loewe remporte la médaille du "must have 2017" (voir ici, ici, ici, ici, ici et là).
Vestes, chemises et pull-overs aiment à se porter en décolleté sur les épaules.
L'humeur du moment est au pantalon de costume XXL (voir ici, ici, ici, ici et là). À réserver aux plus longilignes...
Veste en jean et denim se portent en duo (voir ici, ici et là), et tant pis si l'ensemble génère un effet nineties un brin too much...
Contrairement à Nicki Minaj, Taylor Tomasi a eu la décence de ne pas miser sur un "nipple gate" pour tenter de booster son image.
L'excès de rayures verticales peut amener à confondre "look fashion" et "dégaine post grasse matinée" (voir ici).
Les bottes et cuissardes se portent sur le jean (voir ici et là). La mode est décidément un éternel recommencement… Certaines créatures croisées aux abords des défilés ont de quoi laisser songeur (voir ici).
Les variations autour de la teinte marron s'acclimatent fort bien au noir réglisse (voir ici, ici, ici et là).
Travaillés dans les tonalités marron ou grises, les manteaux Prince de Galles ou à petits carreaux se déclinent dans tous les styles et donnent furieusement envie d'en finir avec le sempiternel pardessus camel (voir ici, ici, ici et là).
Le pantalon en vinyle se substitue au traditionnel slim en cuir (voir ici et là).
Les souliers blancs prennent la place des mules Gucci dans le coeur des trend-setteuses (voir ici, ici, ici, ici et là).
Les combo de teintes caramel/marron gagnent en sophistication en quittant le registre "gentleman farmer" (voir ici).
Le trench reste le grand favori du moment et ne boude pas son plaisir en questionnant inlassablement sa nature de pièce classique (voir ici et là).
Les chemises se portent boutonnées haut et réchauffées d'un sous-pull (voir ici et là). Une association à consommer avec modération, celle-ci ayant tôt fait d'alourdir le haut de la silhouette.
Par Lise Huret, le 10 mars 2017
Suivez-nous sur , et