Oscars 2018 : ce qu'il faut retenir

Sous les doigts de Raf Simons (Calvin Klein Appointment), le rose allie avec subtilité force, glamour et minimalisme (Saoirse Ronan).
Lorsque le costume se met à délaisser la sobriété androgyne faisant sa force au profit d'une coupe alambiquée et de reflets satinés, il perd indubitablement en allure… (Emma Stone en Louis Vuitton)
A en juger par la dimension guerrière de sa toilette Versace, Lupita Nyong'o semble ne pas réussir à se détacher de son rôle dans "Black Panther".
Parfaitement lisse, divinement rigide et sublimement vêtue, la Barbie de Nicole Kidman ne demande plus qu'à être rangée dans son emballage Mattel (robe Armani).
Qu'importe apparemment si les décolletés vertigineux accentuent la ligne tombante des seins, donnent l'impression que ces derniers regardent dans des directions opposées ou forcent à détourner le regard tant ils ne dissimulent plus grand-chose… (voir ici, ici, ici, ici et là).
Coup de coeur immense pour la bouille mutine de Timothée Chalamet, et ce en dépit de son étrange choix de costume…
A 53 ans, Sandra Bullock est passée du côté obscur de la force en rejoignant Nicole Kidman au rayon "poupée de cire" (voir ici). Le col montant a tendance à tasser la silhouette (voir ici et là).
Jennifer Garner cumule les clins d'oeil aux années 80 (voir ici). À ses dépens ?
Si les toilettes Gucci peuvent faire illusion lorsqu'elles se voient portées par des brindilles androgynes sur un catwalk scénarisé, ce n'est malheureusement plus le cas une fois sur les tapis rouges (voir ici).
La frontière entre élégance et austérité est décidément ténue, comme nous le prouvent Laura Dern (Calvin Klein Appointment) et Helen Mirren (Reem Acra).
En optant pour une robe outrageusement sexy, Taraji P. Henson échoue à convaincre. Une vraie déception, au vu de sa performance hautement réussie de l'année dernière…
Le ton sur ton carnation/tissu flirte dangereusement avec le "sans saveur" (Elisabeth Moss en Dior Haute Couture).
Entre décolleté profond mais étroit, illusion de transparence, mix de dentelles et bretelles parfaitement pensées pour équilibrer l'ensemble, la robe Prada de Leslie Bibb fleure bon le sans faute.
En dépit de sa montée en puissance au sein du fashion cosmos, le violet reste problématique sur un tapis de couleur rouge (voir ici).

After party

Après être apparue en fourreau immaculée Chanel, Margot Robbie continue de faire confiance à la maison française pour l'after party des Oscars.
Décidément, l'opus "costume" des Oscars 2018 n'aura pas été des plus réussis (voir ici).
La micro frange d'Emma Watson laisse songeur (voir ici).
En sublimant sa mini robe Saint Laurent, Zoë Kravitz démontre une fois de plus qu'elle peut absolument tout porter et ce sans perdre une once de son charme incendiaire (voir ici).
Emily Ratajkowski semble avoir des vues sur le rôle de Melissandre dans Game Of Thrones… (voir ici et là)
A trop vouloir se faire remarquer, on risque de se brûler les ailes (Paris Jackson en Atelier Versace).
Jared Leto continue de jouer son rôle d'égérie tacite de Gucci (voir ici). Si le choix de Kerry Washington de supporter la jeune création française est parfaitement louable, on regrette néanmoins qu'elle ait décidé de jeter son dévolu sur cette improbable création Alexandre Vauthier…
Le dévoilé de fesses semble être actuellement en vogue… (voir ici et là)
Le duo robe/pantalon tente d'exalter sa dimension "soir" (voir ici, ici et là).
En découvrant la micro robe gaine de Kendall Jenner, on se demande si avoir des jambes de déesse amène tôt ou tard à pécher par orgueil en les dévoilant plus que de raison (voir ici).
Décliné sur une robe de vestale aérienne, le rose stabilo gagne en fraîcheur (voir ici).
Annie Clark a apparemment décidé de choisir les tenues les plus insolites du vestiaire Saint Laurent (voir ici et là).