Crash test : derniers achats estivaux 

Un bob vert en éponge

Jamais je n'aurais imaginé porter un jour un bob. Ce dernier était en effet à mes yeux l'apanage des pêcheurs ventripotents ayant plus de bières que de poissons dans leur glacière, mais aussi celui des touristes mal fagotés croisés pendant mon enfance sur les routes du Tour de France. Bref, l'imaginaire que charriait le bob dans son sillage ne me faisait guère fantasmer. 
Il aura cependant suffi d'une couleur - en l'occurrence un vert vibrant - pour balayer tous mes a priori. Aperçu de loin, ce petit bout de tissu éponge se retrouva enfoncé profondément sur ma tête en moins de temps qu'il ne m'en faut pour engloutir une fraise tagada. Un coup d'oeil dans le miroir me confirma ce que je pressentais : la saturation en vibrations joyeuses de ce couvre-chef vert gazon avait fait disparaître mes préjugés esthétiques. 
Sur le bateau, sa souplesse ne lui donna que peu de prise au vent (contrairement à la casquette de mon fils), sa texture me conféra un plaisir régressif des plus gourmands et sa couleur exacerba mon bronzage naissant. 

Une longue chemise en lin

Lorsque je commençai à me questionner sur la nature du dress code à adopter lors d'une croisière sur un catamaran, je sollicitai immédiatement mon ami Emmanuel Isaia. Toujours parfaitement habillé (et ce quelles que soient les circonstances), il pourrait assurément me guider. Parmi les vêtements qu'il me conseilla d'emporter, la longue chemise en lin blanc figurait en bonne place. Or je n'en avais pas. Plus j'y pensais, plus je savais que ce vêtement unisexe pourrait me convenir, et ce bien au-delà de notre semaine en Grèce. 
Après quelques recherches, j'arrêtai mon choix sur ce modèle COS. Reçu quelques heures avant notre départ (à cause d'un problème de livraison), je le glissai directement dans ma valise sans même l'essayer : c'était de toute façon cette chemise ou pas de chemise du tout. 
Une fois en mer, j'eus très rapidement envie de l'enfiler. Or, ce fut pour moi une petite révélation. Portée ouverte et les manches roulottées sur mon maillot de bain une pièce noir, elle m'offrait la possibilité de me promener sur le bateau sans avoir l'impression de marcher les fesses à l'air. Lors de nos soirées au port, son lin léger me permettait de supporter la chaleur tout en "chicisant" mon short en jean. Sans parler de son blanc légèrement cassé seyant bien à mon teint et boostant l'éclat de mes bijoux dorés… 

Un maillot de bain une pièce noir

Minimaliste mais pas classique, sage mais pas ennuyeux, élégant mais pas bourgeois : voilà ce que j'avais en tête lorsque je me mis en quête de mon nouveau maillot de bain une pièce. Habituée aux modèles sportswear, je me devais cette fois-ci d'accepter de laisser de côté les lignes 100% pragmatiques et ergonomiques des modèles Chlore pour aller vers quelque chose de plus estival. Avec son encolure carrée, son dos à moitié nu et son tissu légèrement gaufré en matière recyclée, ce maillot de bain COS semblait répondre à mes attentes. Je n'avais pas le coup de foudre, mais il ferait certainement l'affaire. 
Une fois reçu, je l'essayai et constatai qu'il m'allait bien. Je le fis valider par Julien puis par ma communauté sur Instagram et décidai de clore rapidement le sujet. Connaissant ma capacité à développer des complexes en une ou deux millisecondes, je préférais ne pas m'attarder devant le miroir…
À l'usage, ce maillot de bain monochrome se révéla parfaitement flatteur (plus que ce que j'avais pensé), se mua très facilement en body et afficha un temps de séchage respectable. Seuls regrets : la non stabilité de l'une de ses bretelles ainsi que sa fâcheuse tendance à rentrer dans les fesses…

Un maillot de bain deux pièces blanc

Après avoir épluché l'offre de Billabong, Albertine Swim et Solid and Striped, je finis par me rendre à l'évidence : aucun maillot de bain deux pièces ne me donnait envie de lui laisser une chance. Or, à ce moment-là (trois mois avant notre départ en Grèce), j'avais le luxe de pouvoir attendre ; je ne me gênais donc pas pour rechigner sur le détail des coutures et la tonalité des coloris. Oui mais voilà, 3 jours avant notre départ, je n'avais toujours pas de maillot deux pièces ; je ne pouvais donc plus me permettre de tergiverser. Mes exigences descendirent alors drastiquement : je voulais simplement trouver un maillot qui me conviendrait. Suivant les conseils de nombreuses d'entre vous m'ayant vanté la qualité inattendue des modèles H&M, je profitai d'un aller-retour au centre commercial pour jeter un oeil à l'offre "swimwear" du Suédois. Je fus agréablement surprise : bon nombre de maillots deux pièces correspondaient à mes goûts. J'optai pour ce modèle blanc gaufré dont j'aimais le mix brassière/fines bretelles et filai vers la cabine. L'essayage fut concluant. 
Dans l'eau, celui-ci se révéla infiniment agréable à porter (je pus plonger sans sentir la culotte descendre ou le soutien-gorge remonter) et il conserva son opacité même mouillé (merci mon Dieu). Reste néanmoins le problème de sa teinte immaculée, qui nécessite une attention constante. Petit conseil : si vous décidez de jeter votre dévolu sur un modèle "ultra white", tenez à distance tout gnome de huit ans dégustant une glace chocolat/noisette…

Deux modèles similaires : 1 - 2 

Mais aussi…

Ce short vert pris un brin trop grand et que je roulottais sur les hanches. À la réflexion, j'aurais dû le choisir un peu moins ample, la matière cassante créant des plis peu flatteurs à l'arrière. 
Un tee-shirt à l'imprimé funky dont l'encolure se révéla trop proche du cou pour être agréable à porter.
Une paire d'immondes chaussures d'eau Decathlon que je n'ai pas portées une seule fois.
Ce tee-shirt rouge 100% coton ultra agréable à porter et qui, de par sa couleur vibrante, boosta tous mes bas (short en jean, chino kaki, etc…).