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Rétrospective stylistique #2
En faisant défiler les photographies de mes looks de ces derniers mois, je me suis amusée à analyser ceux-ci afin de déterminer mes pièces fortes, leur dress code adéquat, les choses à reproduire, les tenues à oublier… Un traitement que j'espère objectif et que je vous invite à appliquer à vos propres tenues, tant poser un regard distancié sur soi-même permet souvent d'épingler des détails qui nous échappent dans le miroir…
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Colliers
Mes looks sont d'ordinaire tellement sobres que l'ajout d'une touche de couleur/fantaisie via l'apport de bijoux est quasi indispensable. Or, je ne porte ni boucles d'oreilles, ni bracelets (ils m'agacent vite tant il est difficile de surfer ou de taper à l'ordinateur en leur compagnie), ni de bagues (elles ont fâcheusement tendance à parasiter la simplicité de mon alliance) ; il ne me reste donc plus que les colliers. N'entravant pas le mouvement tout en ayant un impact discret mais certain sur le look, ces derniers sont devenus pour moi une friandise à part entière. Entre pièces à la symbolique forte (deux médailles de baptême - celle de mon frère et la mienne), cadeau d'anniversaire, babioles chinées sur les marchés, sans oublier perles Heishi colorées et enfilées lors de mes nuits d'insomnie, je les associe en fonction de ma météo intérieure.
Remarques
Mes colliers : 1 - 2 - 3
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Short roulotté
Depuis la fin de mon anorexie, je refuse de jouer à la roulette russe dans les cabines d'essayage. Me glisser dans une pièce et réaliser que celle-ci est trop petite m'envoie des ondes négatives auxquelles je suis bien trop perméable. Au fil du temps, j'ai ainsi développé une affection toute particulière pour les vêtements trop grands : leur taille ne signifie plus rien et leur ampleur offre un terrain de jeu des plus inspirants.
Je pense tout particulièrement à mes shorts en tissus qui, une fois roulottés sur les hanches, ne ressemblent plus vraiment à ceux présentés sur l'eshop de la marque où ils sont distribués : ils gagnent en "chien".
Remarques
Shorts H&M et COS (anciennes collections).
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Pantalon chino
Certaines pièces ont beau figurer en bonne place au sein de notre garde-robe idéale, elles n'en parviennent pas pour autant à se matérialiser au sein de notre armoire. Le chino kaki est pour moi de celles-ci. Trop étroit au niveau des cuisses pour diffuser la nonchalance que je juge indispensable à ce genre de pantalon, arborant un kaki pas suffisamment dilué, des poches trop petites ou un stretch inopportun… le chino n'est pas facile à dénicher. Or, comment souvent avec les "graals stylistiques", c'est lorsque l'on a arrêté de les chercher qu'ils nous tombent dessus. J'en veux pour preuve mon pantalon lichen trouvé il y a quelques mois ultra soldé au rayon homme de chez Zara. Suffisamment grand pour patiner le fait qu'il se resserre aux chevilles, pourvu d'un lien contrasté boostant sa présence et dépourvu de poches plaquées à l'arrière, celui-ci correspond à l'image floue que j'avais du chino susceptible de me plaire.
Remarques
A suivre !
Par Lise Huret, le 11 juillet 2022
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Grâce à toi je me suis aussi mise aux colliers. C'est génial !!!
Et parfois même je remets des BO.
Mais jamais au grand jamais les 3 à la fois.