Lorsque Giambattista Valli livra à Remo Ruffini, PDG de Moncler, la vision qu'il avait de la griffe et en particulier de la ligne Rouge, ce dernier fut immédiatement séduit. Le styliste en effet évoqua Jackie Onassis en train de siroter un grog sur les hauteurs alpines, ce qui laissait sous-entendre que Valli avait entièrement intégré le concept de cette ligne luxe, qui n'a plus grand-chose à voir avec la doudoune de ski.
Le contrat est donc signé rapidement, et Valli se voit chargé d'une double mission. Tout d'abord, il devra continuer dans les pas de Facchinetti, en insufflant ce qu'il faut de démesure 4 étoiles à des vêtements d'extérieur, en utilisant les matériaux les plus précieux. En parallèle, il créera une ligne nommée "Giambattista Valli, Made by Moncler", animée par le désir de transposer définitivement la doudoune dans un univers urbain.
Le concept est de faire fusionner l'esthétique Valli très couture avec les contraintes techniques liées au sportswear, ce qui deviendra sous les doigts du styliste ce que Moncler appelle la "techno-couture". Valli se fixe comme objectif de décloisonner le port de la doudoune, et de concevoir des modèles qui donneront envie d'être portés sur une toilette Dior, ou avec un tailleur Chanel…
La maison Moncler semble bien décidée à ne pas retomber dans l'oubli. Rachetée en 2002 par les Italiens, l'entreprise française s'offre depuis quelque temps une cure de jouvence qui lui va bien. Présente désormais en plein coeur de Paris, elle est parvenue à obtenir la visibilité qui lui manquait. En pleine expansion, et avec de nombreux projets de partenariats prestigieux, Moncler donne l'image d'un acteur dynamique et prometteur du secteur luxe, à la fois ultra désirable et pas tout à fait inaccessible...
Par Lise Huret, le 16 janvier 2008
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Un grand nom pour une grande maison , il ne devrait pas y avoir de soucis ... a moins que la fusion ne prenne pas entre les deux ... le temps nous le diras !!!