Le seul rescapé de l'ère skinny semble être le slim en cuir, qui sera adoubé par la majorité des fashionistas dès septembre venu (à en croire les derniers podiums…). Hormis cette délicieuse réminiscence "Drôles de dames", le ton est à la flanelle à pinces, s'amusant à donner du volume au moindre de nos pantalons. Ces derniers, comme nous le savons désormais, se portent courts sur la cheville et haut perché.
Puisque que nous commençons à trouver un charme certain à ces bas à l'allure diablement stylée, il eut été dommage, l'été arrivant, de sombrer dans les affres du mini-short, souvent synonyme de vulgarité. Nous reléguerons donc aux oubliettes toute chose précédée du préfixe "micro", et nous opterons pour des shorts ultra larges, de préférence semi-taille haute.
Ces derniers pourront se roulotter sur la cuisse et se porter court, ou bien arborer un simple revers et vivre à une dizaine de centimètres du genou. Dans tous les cas, ils se ceintureront de manière à laisser s'échapper une bande de tissu venant flouter la taille, et où l'on glissera blouse fine et tee-shirt loose afin de les faire blouser.
Si avec le mini short les talons était exclus, avec son homonyme dopé aux hormones de croissance ils sont fortement recommandés. Afin de casser le côté un rien masculin du maxi short à pinces, on lui associe une jolie paire de sandales à patins pour le jour, et dès les premiers coups de minuit sonnés, on lui marie ces fameux escarpins vertigineux aux semelles rouges. Celles qui possèdent de fines jambes de sauterelles, peuvent si elles le désirent le porter avec du plat, à condition de styler la silhouette à coups de tops racés et de pièces vintage.
Cependant, pour un look infaillible à porter dès que le thermomètre affiche 22°C, on le porte ainsi :
Ankle boots opens toes + fine ceinture + marcel loose glissé à l'intérieur + fin cardigan
Sandales à plateaux + large ceinture + chemise à carreaux sans manches + panama
Low boots à talons + deux fines ceintures + tee-shirt rock + gilet court en maille sans manches.
Par Lise Huret, le 23 avril 2008
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