Alors qu'en 2006 (après avoir collaboré avec La Redoute, Etam et Nivea) Fifi Chachnil affirmait en avoir fini avec le mass market, la voilà de nouveau en phase d'apposer son patronyme aux côtés d'une enseigne plus grande diffusion qu'élitiste. Sachant qu'au quotidien une virée chez Fifi Chachnil - toute délectable soit-elle - s'avère être un véritable investissement, la perspective de cette collaboration nous fait rosir de plaisir…
Aussi fille que Chantal Thomass est femme, Fifi Chachnil décline depuis 1996 une lingerie où l'humour dicte sa loi au glamour. Son univers espiègle, doucereux et fantaisie a rapidement séduit une large clientèle, attirée par la touch' retro sexy de la créatrice. Au coeur des boudoirs-boutiques de Madame Chachnil, mules à pompons côtoient ainsi bloomers fleuris et nuisettes affriolantes, le tout étant digne d'une Marilyn des grands soirs. En outre, le parti pris girly et ultra désinhibé que la créatrice a imprimé à son vestiaire lui a permis d'occuper une place à part entière au sein du monde de la lingerie. Sa griffe est aujourd'hui plus que jamais respectée et prisée par les addicts à une lingerie luxueusement frivole…
Pour Topshop, la blonde Fifi a imaginé une dizaine de pièces, déclinées sous deux thèmes : l'un très soft en rose satiné gentiment fifties, tandis que l'autre mise sur le glamour à l'ancienne de la dentelle noire. Alors que la tendance maillots de bain de l'été place les coupes rétro à l'honneur, Topshop avance ses pions avec brio, surfant habilement sur les effluves vintage chic émanant du passé et composant l'air du temps, afin de booster ses ventes côté lingerie…
Comptez 50 euros pour un bloomer et 130 euros pour une nuisette…
Par Lise Huret, le 27 mai 2008
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