Qui aurait cru en voyant madame Cruise vêtue d'un drôle de jean flasque (il y a de cela quelques semaines) que la belle était en train de lancer une tendance ? Il est vrai que Katie Holmes, loin de se soucier de l'aspect un rien inesthétique du denim emprunté à son homme et prête à essuyer les plâtres d'une telle initiative, l'a adopté au long cours depuis la fin juillet, lui faisant subir toutes les associations possibles.
Au fil des jours son style s'est ainsi affiné, elle a appris à jouer avec les volumes et quelques-uns de ses looks "baggy" ? sont devenus désirables. Telle une Kate Moss new-yorkaise, celle que l'on juge trop souvent sans personnalité vient ainsi de marquer la rentrée de son sceau. Entre grunge, rock et chic - et sans avoir l'air d'y toucher - elle a su mixer plusieurs genres avec simplicité, composant ainsi l'uniforme idéal de la citadine branchée.
Du coup, des copieuses professionnelles (Sienna Miller) aux fashionistas pointues en passant par les rédactrices de mode, toutes ont trouvé dans le come-back du baggy une joyeuse alternative aux "it" de saison (les pantalons carotte & Co) qui ne s'avèrent pas si faciles à adopter...
Par ailleurs, si dans un premier temps on recommandait de traiter le baggy en hauts talons et petits tops ajustés, la rue semble en avoir décidé autrement. Si le coeur nous en dit, on pourra ainsi le porter à plat (et cela sans pour autant friser le no look). On évitera juste les tennis qui formeraient une silhouette trop sportswear.
On conseille néanmoins de le porter roulotté sur la cheville, et de l'associer à des boots vernies plus ou moins haut perchées, même si l'ensemble peut également fonctionner en derbies, fedora et wayfarers. Pour celles qui désirent se la jouer modeuse à la cool, on laisse le baggy dégouliner sur une paire de ballerines et on l'accompagne d'une maxi besace à la Sienna Miller.
Il faut enfin avouer qu'en dépit d'avoir crié au fashion faux pas lors de la première initiative de Katie Holmes, nous nous retrouvons aujourd'hui à essayer tous les jeans de notre chéri, et à ne jurer plus que par le roulottage de toile de coton défraîchie... La mode a ses raisons que la raison ne connaît pas...
Par Lise Huret, le 01 septembre 2008
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