Au-delà de la poursuite de leur collaboration, Hardy et Gap ont voulu aller plus loin et tenter le tout pour le tout, quitte à tomber dans une certaine facilité. Ainsi, fort du succès remporté par la sandale plateforme dessinée l'été dernier par Pierre Hardy, ils ont décidé de la rééditer en la modifiant légèrement, plutôt que de proposer un modèle inédit.
Si la nouvelle réjouira certainement les modeuses ayant loupé le coche lors de la première édition, il y a fort à parier que l'engouement ne sera plus le même pour celles qui avaient pu étrenner en prime time les fameuses sandales. En effet, mis à part le choix d'une semelle ultra bright remplaçant celle en bois et une nouvelle gamme de couleurs, le modèle est en tous points identique au précédent.
Gap semble donc bel et bien vouloir jouer la carte du basic, espérant que sa sandale soit assez casual et intemporelle pour réapparaître chaque saison sans lasser ses clientes. Reste à savoir si la maxi semelle blanche sera un choix fédérateur… Cette tendance risque en effet d'avoir du mal à séduire les foules, même si le retour des tennis à talons (cf Sergio Rossi pour Puma) place également la semelle de gomme immaculée sur le devant de la scène.
Au final, même si le simple fait d'être une collection capsule by Pierre Hardy suffira peut-être à convaincre les modeuses, on ne peut nier qu'à première vue, ces sandales ne flattent pas notre sens esthétique. Mais est-ce encore une notion importante en matière de mode ?
Par Lise Huret, le 30 janvier 2009
Suivez-nous sur , et