Tali Lennox

Le fashion cosmos a beau sembler plus que jamais saturé en "filles de", cela ne l'empêche visiblement pas de continuer de s'amouracher régulièrement de la progéniture des ex-gloires du rock british. Dernière en date : Tali Lennox...

Si elle n'arbore ni les dents du bonheur d'une Georgia Jagger, ni la blondeur racée d'une Theodora Richards et encore moins le teint pain d'épices d'une Zoë Kravitz, Tali Lennox peut néanmoins se targuer de posséder un regard bleu azur - qu'elle a hérité de sa mère Annie - ne pouvant laisser indifférents tous ceux qui vibrèrent au son de "Sweet Dreams".

Or, au sein d'un monde de la mode toujours à l'affût de nouvelles muses au pedigree hype, il n'en faut généralement pas beaucoup plus pour se voir subitement propulsée "it girl", et ce surtout lorsque l'on cumule minois photogénique et silhouette correspondant parfaitement au morphotype en vogue. À 16 ans, la jeune fille se voit ainsi proposer un contrat avec l'agence Next Models, avant d'apparaître quelques mois plus tard sur les podiums de la saison printemps/été 2011. Celle qui défile alors successivement pour Burberry Prorsum, Missoni, Prada et Miu Miu se voit ensuite rapidement sollicitée par les magazines (W, Vogue, etc...), mais également par Topshop, Burberry et ACNE. Il est vrai que ces derniers ne pouvaient décemment se permettre de passer à côté de cette ressortissante britannique au prestigieux ADN...

Désormais considérée comme une "it" girl à part entière, Tali Lennox se voit alors placée au premier rang des défilés (au milieu de ses consoeurs), invitée aux soirées organisées par LVMH et shootée par le très hype Terry Richardson. Une ascension qui n'aura pas échappé à la griffe Mango, qui la convia récemment à rejoindre son casting d'égéries 2012, aux côtés d'Isabeli Fontana et Kate Moss... Moins galvaudée que les Daisy Lowe et consorts et possédant un style vintage mâtiné de pièces seventies pile dans l'air du temps, Tali Lennox pourrait bien se voir de plus en plus sollicitée.

Espérons simplement que celle qui admire Chloë Sevigny et Patti Smith, qui ne jure que par les robes vintage, le poisson et le Coca Cola Light et qui visionne en boucle Edward aux mains d'argent, Trainspotting et Virgin Suicides ne se laissera pas griser par le succès au point d'en oublier son rêve : devenir réalisatrice de documentaires...