Là où ça se complique, là où ça devient passionnant, c'est que nous pouvons choisir tantôt l'une, tantôt l'autre solution. Pendant longtemps, il y a eu cette vague du nude, du naturel tout juste embelli, et puis aujourd'hui, sans évacuer cette première tendance, on s'écarte de l'idée de routine : mais oui, pourquoi faire tous les jours la même chose ? Pourquoi se mettre en mode automatique ? Je crois qu'aujourd'hui, on cherche davantage à se surprendre : un jour en pin-up, un autre, en garçonne, un autre encore, en papillon (avez-vous vu la dernière collection Chanel ?). Le maquillage pour moi permet d'aller dans ces 2 territoires et de jongler avec son image. De s'accepter tout en s'inventant au jour le jour. D'avoir en quelque sorte toujours faim pour soi-même. Il y a la surface colorée évidemment, la belle image, mais il y a aussi, surtout je crois, tout le bien-être psychologique qui les précède et en découle. "Quand les attitudes deviennent formes", disait-on. On se sent tellement bien quand on se sent belle. Je me trompe ? Et le fait de pouvoir inventer cette beauté vous fait aller plus loin dans cette expérience.
Alors toi, t'es qui ? La nymphe sortie des eaux ou la séductrice ravageuse ? Et bien, on s'en fout, tu peux tout être. Tout. Tour à tour et avec bonheur.
Par Lise Huret, le 05 juin 2013
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