Noël 2024 : mon "anti-wishlist"
Alors que Noël approche et que les wishlists des uns et des autres inondent newsletters, Stories Instagram et autres magazines de mode, j'ai eu envie pour ma part de répertorier toutes ces choses qui, je l'espère, ne se trouveront pas sous mon sapin…
Un foulard évoquant une épreuve de l'émission Fear Factor (Acne Studios).Un jean ayant subi une attaque de couches sales (Acne Studios).
Une paire de bottes conçues pour rivaliser avec le look de l'abominable homme des neiges (Acne Studios, Jacquemus).
Un gadget contribuant à alimenter le narcissisme (l'une des maladies du siècle) (voir ici).
Une version "petite section de maternelle" des Dior Tribales (Jacquemus).
Un top qui n'aurait pas passé le contrôle du professeur de modélisme dans une école de stylisme (Jacquemus).
Une pochette qui, en plus d'être peu ergonomique, nous déclenche des fringales à toute heure de la journée (JW Anderson)
Un sweat imaginé par un styliste détestant Noël (JW Anderson).
Un cabas vu 1342 fois sur Instagram (Sézane).
Une pince à cheveux découpée dans le scalp d'un ours en peluche déniché sur un marché aux puces (Miu Miu).
Un pull récemment passé entre les mains d'une responsable de boutique en phase finale de burn out (voir ici).
Un porte-clef hors de prix nous rappelant que l'on ne peut même pas penser à s'offrir la version miniature du sweat de nos rêves (Miu Miu).
Un énième livre de développement personnel (voir ici).
Des céramiques qui deviennent redondantes à force d'être vues, revues et copiées (Anissa Kermiche).
Une auréole d'ange frileux (Chloé).
Des New Balance prouvant que Ganni n'est pas Miu Miu (voir ici).
Des souliers munis de semelles évoquant la surface du bureau où l'on passa notre année de 3ème (Chloé).
Une pièce léopard : le pic de la tendance ayant été atteint, celles-ci sont vouées à perdre de plus en plus en désirabilité (Ganni, Isabel Marant, Sézane). Un bracelet de plage dont le prix a été multiplié par 10 (Isabel Marant).
La fusion contre nature entre un blazer et napperon en dentelle (Sea NY).
Une boucle d'oreille n'ayant rien à envier au porte-clef du dernier représentant du style Emo (Balenciaga).
Une barrette lilliputienne coûtant le prix de 43 livres de poche (Prada).
Une version prêt-à-porter des coiffes des bigoudènes.
2,5 kg de guimauves au chocolat susceptibles de réduire à néant toute notion de self-control.
Des assiettes singeant celles que l'on peut trouver dans n'importe quelle brocante (Sézane).
Un bracelet d'avant bras conçu à partir de dépouilles de Furbies.
Un ear cuff affichant une troublante similarité avec un vieux chewing gum usagé (Completedworks).
Des bijoux et accessoires au premier degré snob (Banglabegum, JW Anderson).
Un abonnement à une newsletter payante ayant oublié d'offrir de la valeur ajoutée à son contenu.
Un mini ourson dont le look coûte plus cher que notre tenue la plus chic (Prada).
Une mini-jupe qui pourrait se confondre avec un snood (voir ici).
Une pochette poussant un brin trop loin le concept du trompe l'oeil (voir ici).
Des sandales imitant l'esthétique des orthèses pour hallux valgus (sans offrir leurs bénéfices médicaux).
Des baskets-mules valant plus cher que leurs versions classiques et ce en dépit d'avoir deux fois moins de matière (Miu Miu).
Une pièce pourvue d'inscriptions pensées pour être visibles dans le brouillard par une personne ayant une myopie de -6,00 dioptries (Ganni).
Par Lise Huret, le 04 décembre 2024
Suivez-nous sur , et
L'assiette Sézanne quelle grosse arnaque je ne m'en remets pas😱