Jennifer Connelly, fidèle à Balenciaga

En dépit d'avoir été évincée des campagnes Balenciaga, l'actrice Jennifer Connelly continue d'afficher son soutien à la griffe en se glissant régulièrement dans des créations signées Nicolas Ghesquière. Ainsi, à l'occasion de son passage au fameux "Late Show" de David Letterman, elle étrenna en avant-première l'une des fascinantes mini-jupes à micro lamelles de cuir présentées lors du show printemps/été de son ex-employeur...

Après avoir posé pour la campagne Balenciaga automne/hiver 2009-2010, Jennifer Connelly a fini par être remplacée par trois jeunes mannequins, bien moins connues que la diaphane actrice. A priori, la maison parisienne semble avoir décidé de focaliser sa communication sur ses produits, et non plus sur la renommée de ses égéries. Cette apparente volonté de sobriété et de retour à l'essentiel a donné naissance à une campagne estivale épurée à l'extrême et dépourvue de tête d'affiche... Steven Meisel, qui avait précédemment shooté Jennifer Connelly dans une atmosphère boudoir, choisit cette fois-ci de changer radicalement d'angle de vue en proposant un univers froid, graphique et déroutant. Cela boostera-t-il les ventes ? Réponse dans quelques mois... En attendant, l'actrice américaine continue de privilégier la griffe Balenciaga dans ses choix de tenues ; c'est d'ailleurs sûrement ainsi qu'elle lui rend le mieux hommage... Il est vrai que les poses figées et peu séduisantes qu'elle arborait lors des shootings des précédentes campagnes Balenciaga avaient tendance à desservir aussi bien la griffe que la jeune femme. Pourtant, au naturel, la belle transcende littéralement les créations de Nicolas Ghesquière... En outre, si les passages du dernier défilé technocouture de Balenciaga furent visuellement très marquants, la question de la viabilité des looks proposés était condamnée à rester en suspens jusqu'à ce que quelqu'un ne se décide à les faire descendre du podium. Deux cas de figure s'offriraient alors à cette personne : soit elle ne prend aucun risque et décide de copier/coller le dress code du défilé, soit elle tente de s'approprier l'une de ses pièces, prouvant ainsi la capacité de cette dernière à évoluer dans le monde réel. Privilégiant la seconde alternative, Jennifer Connelly entreprit de mixer la micro-jupe en cuir finement lacérée de chez Balenciaga à un sobre blazer et une maxi écharpe, pour un résultat s'avérant des plus probants. Il semble donc que les jupettes imaginées par Ghesquière ne demandent qu'à être adoptées simplement, sans cérémonie, préférant les associations casual-chic au style graphico-futuriste...