Entre un Haider Ackermann revisitant le kimono en mode couture et un Dries Van Noten empruntant aux estampes leurs délicats graphismes, personne ne peut renier l'influence actuelle de l'Asie sur l'imaginaire des créateurs en vogue. Une tendance qui n'a d'ailleurs pas échappé aux fast retailers qui, jugeant cette dernière parfaitement dans l'air du temps, n'ont pas hésité à la décliner au coeur de leurs propres collections.
Misant sur un mix entre les vestes Ackermann et les motifs Van Noten, les géants du secteur composèrent ainsi des pièces légères - entre absence de boutonnages et manches papillon - rappelant vaguement les tenues d'intérieur des geishas, tout en se voulant résolument prêt-à-porter. Des modèles que toutes les modeuses désireuses de chiciser leurs tenues effortless se sont d'ailleurs empressées d'adopter...
Choisies en soie ou en viscose, ces vestes printanières à l'esthétique japonisante renouvellent en effet parfaitement les fameux duos short/blazer et slim/perfecto, leur apportant une touche d'élégance finement poétique.
Cela dit, celles qui voudront s'y adonner ne devront pas oublier de prendre leurs distances avec l'esprit cosplay en portant leur veste de "kimono" sans obi, en la choisissant plutôt imprimée qu'unie et en l'arborant en mode cool/chic version up-to-date.
Ce modèle Topshop se portera ainsi accompagné d'un jean pattes d'eph' bleu délavé, d'un top blanc en baptiste brodé, d'une large ceinture caramel et d'une paire de sandales camel ; il pourra également s'associer à un 501 découpé en short, un tee-shirt loose blanc, une fine ceinture camel et une paire de boots Isabel Marant. De son côté, son équivalent chez Zara se mariera joliment à une mini-jupe rayée bleu marine/noir, à cette paire de sandales et à un marcel flou jaune très pâle...
Par Lise Huret, le 03 mai 2011
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