Oubliés les sweats gris ayant fait le bonheur des fashionistas de 2010 : cette saison, leur ADN sportswear cède la place à des modèles fantaisie où humour décalé, clin d'oeil cartoon, ergonomie sophistiquée et références nineties règnent en maître...
À l'origine destiné à réchauffer les athlètes après l'entrainement, le sweat en molleton n'a eu de cesse ces dernières années de gagner du terrain dans les garde-robes trendy, au point d'apparaître comme un basic susceptible de venir twister tenues chics et silhouettes urbaines.
Oui mais voilà, après plusieurs saisons de bons et loyaux services en tant que pièce casual facile à vivre, ce dernier semble avoir soudainement eu envie de changement. Les défilés automne/hiver 2012-2013 furent en effet pour lui l'occasion d'une véritable mutation stylistique...
Des créations de Nicolas Ghesquière en hommage à Star Wars aux modèles rugissants de Kenzo en passant par les pièces japonisantes de Proenza Schouler, le sweat de 2012 revendique identité singulière et second degré. À la fois confortable, douillet et pointu, ce dernier apparaît ainsi comme le parfait condensé de ce que l'on rêve de porter cet automne.
Attention cependant, sous prétexte que le néo-sweat soit légèrement plus sophistiqué que son homologue gris souris, à ne pas le traiter en mode trop casual.
Mis à part les modèles brodés imaginés par Lazaro Hernandez et Jack McCollough (dont le raffinement extrême leur permet de se mixer sans mal à des pièces plus sages, à l'instar du denim cigarette, de la jupe droite ou du short en jean), la plupart des sweats de saison gagneront à s'accompagner d'atours plus "chics" que "street".
Dans la pratique, le sweat court et épaulé pour geekette fashion se portera ainsi avec une ample jupe longueur genou, un pantalon à pinces masculin ou un short taille haute, tandis que les modèles à l'effigie de tel ou tel félin auront tout intérêt à réchauffer une chemise boutonnée haut. De leur côté, les pièces les plus souples se glisseront avec raison dans des jupes taille haute à la Burberry Prorsum...
Je dois avouer que je suis secrètement amoureuse de Sweat Balenciaga. Il est juste parfait. Malheureusement, il coûte 2000 euros donc, sa perfection a des limites. Je vais continuer à le traquer.
Toutes les silhouettes sont très belles et je suis tout à fait d'accord. En 2012, le sweat se porte chic. Pour ma part, il va remplacer le blazer.
Le sweat Burburry est très classe, celui de Kenzo a de l'idée et le rentrer dans un pantalon taille haute est le détail qui m'amuse totalement. Qui l'aurait fait jusque là ? C'est tout de même audacieux et très connoté dans la mémoire collective. Le Proena Schouler a un beau de couleur et de forme, ça relance le vêtement dans un nouveau millénaire.
Par contre le Balenciaga a un côté vraiment too much / kitsch qui m'emballe pas du tout.
Malheureusement, je n'adhère pas du tout :( et pourtant je suis ouverte aux nouveautés mais là pas moyen que je débarque comme ça dans la rue... En particulier ceux de proenza et balenciaga... Je trouve too much et les coupes pas féminines enfin bon.. On peut pas tous adorer !
Pas évident à porter, même si on est pas obligé de partir forcément sur un truc hyper voyant comme sur la première photo. Je pense que ce qui me tente le plus ce sont les sweats très années 80, comme ceux de balenciaga, mais sans les matières bizarres.
j'adoooore votre façon d'écrire, de traiter les tendances, la façon dont vous conseiller les gens de porter tel ou tel vêtement avec un autre, c'est génial, tout les look que vous avez imaginé sont hyper cool, le sweat court avec la jupe ample longueur genou, c'est juste trop génial !
EN SAVOIR PLUS
RÉPONDRE
19
