Dans 7 jours, nous quittons Paris pour Florence. Or, à l'excitation se mêle chez moi une légère tristesse. Comme si partir s'assimilait à une petite mort, nécessaire pour renaître ailleurs...
Si le simple fait de penser à notre départ prochain s'est révélé particulièrement excitant ces derniers mois, c'est notamment parce que celui-ci restait assez flou dans mon esprit. Pendant de nombreuses semaines, je l'ai ainsi imaginé, fantasmé, rêvé, tout en restant bien au chaud dans mes habitudes et dans la douceur de mon quotidien.
Ce n'est ainsi que lorsque je me suis mise à embrasser pour la dernière fois certains de mes amis - avant 6 longs mois de séparation - que je réalisai que partir, cela voulait dire quitter... … cet immeuble incroyable où nous comptons pas moins de cinq foyers amis. … cette rue où l'épicier répond à mon "Bonne journée !" par un chaleureux "Inch Allah !" et où les employés de la boulangerie m'ont connue enceinte, puis maman d'un petit garçon rapidement devenu leur mascotte. … la galerie de H. Craig Hanna et ses tableaux aux visages entêtants dont je vais me nourrir régulièrement. … le Carrefour de la rue de Seine où presque chaque caissière salue Charles par son prénom. … Chantelivre, dont l'une des libraires est devenue au fil du temps ma conseillère spéciale en littérature contemporaine. … cette boutique de bijoux tenue par une petite dame toute fragile et attendrissante dans sa manière interminable d'emballer les bracelets que j'y achète. … le glacier et le resto de burgers du coin, où Julien n'a plus besoin d'énoncer sa commande pour être servi. … la crèche où Charles a enfin trouvé ses marques. … le parc du Luxembourg, devenu au fil du temps une véritable annexe de notre appartement. … l'arbre en face du café des Éditeurs aux branches duquel sont suspendus des livres et dont la poésie ne me lasse pas. … Charlotte, Géraldine, Mai et Lili dont je ne pourrai plus être aussi proche et rater ainsi des confidences, des moments de tendresse ou de vie et autres déjeuners "questionnements existentiels". Mais aussi quitter toutes celles que je n'ai pas pu rencontrer et que j'aurais adoré découvrir. … les ponts de Paris qui n'ont jamais cessé de me séduire. … ce quartier, où il est assez drôle de jouer au "qui est-ce ?" des célébrités, tant elles sont nombreuses à habiter dans le coin. … notre appartement certes pas très grand, mais qui nous a vus devenir parents.
Bref, "tout" quitter, pour aller vers l'inconnu. Et si mes yeux s'humidifient fréquemment ces derniers jours, j'ai néanmoins compris au fil du temps que la situation géographique avait finalement peu d'importance : là où se trouvent Julien et Charles, là est ma maison. J'ai donc décidé de ne pas avoir peur. Et surtout de ne pas être nostalgique d'un passé heureux, mais plutôt d'en faire une force, une richesse pour continuer d'avancer...
Par Lise Huret, le 09 octobre 2015
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84 commentaires
Tous les commentaires
Carro •Il y a 9 ans
Un texte très joli et émouvant... Alors ça y est le départ approche ! J'espère de tout coeur que Florence vous comblera de bonheur et d'inspiration ;)
Cette expérience va être absolument extraordinaire. Chaque jour sera une nouvelle aventure!
Nous sommes maintenant tellement connectés que la distance avec tes ami(e)s et proches te paraitra dérisoire. Tu seras peut être même très surprise de la nature que prendront certaines de tes relations, qui deviendront parfois plus profondes, plus intenses, avec plus de partage!
Je ne peux que te conseiller de laisser de coté les larmes, la peur, et de sauter à pieds joints et avec entrain dans l'inconnu!
Je vois ce que tu veux dire... J'ai déménagé de Paris vers la Provence aussi et j'ai eu beaucoup de moments de joie et aussi quelques déceptions. Pourtant, c'est le même pays mais quelle différence de culture...Il faut prendre son temps, trouver ses marques et surtout ne pas se prendre trop la tête à tout intellectualiser. Rien n'est définitif et chaque jour est une occasion à saisir. Cela fait un peu psychologie de bazar mais malgré toutes les préparations possibles et inimaginables, il faut savoir faire face à l'imprévu ( déroutant quand on a perdu ses habitudes). A voir comment faire pour le rendre le plus heureux possible ;)
Dans mon précédent boulot, j'ai fait quelques aller-retours à Florence. N'hésites pas si tu veux des bons plans !
Je pensais plutôt à un resto, où prendre l'apéro, boire un verre sur un rooftop, faire des courses... mais pour la salle de sport je ne sais pas !
Je dirais courir au bord de l'Arno !?! ;)
Bonjour Lise! J'aime toujours autant tes Chroniques et celle-ci me parle particulièrement. Quitter des lieux qui nous sont chers et où l'on a construit son quotidien est un pas difficile à franchir. Je me suis toujours dit que je retournerai peut-être dans les environs de ma province natale un jour mais sans y penser vraiment. Le retour de "The One" dans ma vie récemment (et le fait qu'il habite à des centaines de kilomètres) me fait envisager cette perspective dans un futur proche. Parfois, je me dis que certains lieux, certaines personnes (comme ma boulangère jamais avare de gentillesse) vont me manquer. J'ai peur de perdre mes repères, ce qui fait mon quotidien, mes habitudes qui me rassurent. Mais comme toi, j'ai réalisé récemment que finalement peut importe où l'on se trouve si on est ensemble, car le meilleur endroit du monde c'est dans ses bras .
Profites bien de cette dernière semaine avant de partir vers une très belle aventure. Bon weekend :-)
Chère Lise, tu vas découvrir d'autres endroits merveilleux que tu décriras avec ta si belle plume, d'autres personnes auprès desquelles tu t'enrichiras, des sentiments d'attachement encore plus profonds à ton mari et ton fils puisqu'au début de votre aventure, vous serez mutuellement le point d'ancrage dans un pays étranger, peut-être moins de pollution parisienne (si si la pollution florentine est moins nocive), de belles découvertes culinaires (l'Italie quand même!!), de l'inspiration grâce à tous ces nouveaux endroits...Bref, l'angoisse du départ se profile mais j'ai hâte de découvrir tes aventures de dolce vita!!! Buona fortuna Lisa!!
Pour toutes les raisons que tu évoques, je me dis que partir vaut le coup.
Depuis l'écriture de ce post, je me sens d'ailleurs plus légère, j'ai envie de foncer et de dévorer un bon plat de pâtes ;)
Merci pour ta bienveillance Granpi !
"Et surtout de ne pas être nostalgique d'un passé heureux, mais plutôt d'en faire une force, une richesse pour continuer d'avancer... "
Quand j'ai quitté ma vie universitaire aux Etats-Unis, je ne savais pas que ce serait si dur, cette phrase (ou bien cette phase, de la nostalgie). Je me sais chanceuse d'être là où je suis, d'être passé de Paris au Colorado, du Colorado à Montpellier, mais flûte que c'est dur, d'essayer d'insuffler ici ce que j'ai appris là-bas (l'allant, la rencontre, la démolition de mes murs), qui va disparaitre si je ne lui rends pas hommage en le réactivant. Alors j'écoute beaucoup Remède à la mélancolie, en suivant la voix d'Eva Bester... and I do my best.
C'est drôle ma petite sœur a également passé une année d'étude dans le Colorado et pour elle aussi le retour fut un peu douloureux. Mais là elle est rentrée depuis 4 ans et elle est super heureuse sur Paris.
Alors courage, les choses devraient s'arranger :)
C'est émouvant ce texte, surtout cette phrase "là où se trouvent Julien et Charles, là est ma maison". Je suis convaincue que c'est vrai, là où se trouve notre amour on se sent bien. Malheureusement j'ai perdu le mien mais j'espère qu'un jour je pourrai dire la même chose que toi.
Je te souhaite un beau voyage, une belle découverte et finalement 6 mois ça passe vite, non ?
On te sent très attachée au 6ème arrondissement, c'est touchant...
Mais Florence! L'inconnu! La lumière aussi, et la nourriture.
Enfin, l'inconnu peut faire peur, même pour 6 mois.
Tu nous raconteras!
Ce n'est pas vraiment de la peur mais plutôt une tristesse diffuse de quitter un environnement ultra bienveillant. Mais l'envie de partir est bien plus forte ;)
Rhalalalalalaaaa.
C'est aussi mon quartier que tu décris là. Voilà un an qu'on est partis de France aussi, et que j'y reviens (heureusement) une fois par mois pour le boulot. On a beau dire, Seine Buci c'est quand même le Saint Germain des Prés 'de quartier' où pour peu que l'on y ait vécu un temps, tout le monde nous reconnait partout, avec bien entendu chacun ses habitudes... Je pense au Marché Saint Germain, à Pastavino, au Chais de L'Abbaye, à la Galerie Salon, à Flamant Home Interiors, à L'Ecume des Pages, le bar discret de L'Hôtel où je croisais sans cesse Nicolas G., et à ce sacrément cher Bon Marché chéri où je ne me lasse jamais de retourner pour respirer l'air de Paris.
Et à ceux qui ne comprennent pas la Rive Gauche, hé bien qu'ils restent Rive Droite !
Bon vent et à bientôt sous le soleil de la Toscane !!
As-tu fini par prendre un verre avec Nicolas G à L'Hotel ? Fais-moi rêver !
Ce quartier est vraiment très agréable à vivre. C'est vrai que j'ai oublié de parler du fromager du marché Saint Germain et de ses plateaux de fromages livrés sur ardoise...
J'imagine que lorsque tu reviendras, tu chercheras dans notre cher 6ème ?
suis sûre que ça va être super (même si Florence n'est pas ma ville italienne préférée), mais en gros : veinarde!!! et il y a aussi de jolis ponts à Florence! et puis, hein , la Cappella Brancacci quand tu veux.... mince quoi!!!!! la veine!!! et le café ristretto à 0,80 € à tous les coins de rue !!
Ma gorge s'est serrée à la lecture de "là où se trouvent Julien et Charles, là est ma maison."... beauté de la vie résumée.
Partir est un choix dans votre cas, alors...profitez pleinement :)
J'adore penser et répéter que "le deuil cela laisse aussi de la place pour vivre autre chose". Ce qui est plutôt une bonne chose.
Et puis, tu le sais bien, la rive gauche te tendra les bras s'il fallait revenir. J'espère que tu seras heureuse comme tout en Italie, c'est génial de pouvoir travailler de "partout dans le monde" et d'aller vérifier de visu si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs :)
Et pour nous c'est carrément génial on sera ici mais aussi un peu là-bas, alors merci pour la balade !
"Travailler de "partout dans le monde" : c'était mon rêve de petite fille... A l'époque je m'imaginais exploratrice ou travaillant pour Médecins sans Frontières. La vie a pris un chemin un peu différent, mais finalement je vais l'avoir mon existence nomade ;)
Rêves partagés ! Les 2 exactement les mêmes...sans parler de la destination...Picasso a raison "every thing you can imagine is real". Une belle aventure à toi et merci pour tes partages
Ta conclusion est parfaite et tu as tout à fait raison! Je vous souhaite un belle expérience dans ma chère italie. Et comme on dit chez nous "In bocca al lupo" !!
Je comprend cette excitation qui se transforme en peur dans les derniers instants. Ca m'a fait pareil avec Londres et Bordeaux. Quitter Paris, ses avantages et ses inconvénients et surtout ses amis c'est difficile. Mais comme tu dis tu ne pars pas seule, tu as donc ton "noyeau dur" avec toi et ça c'est super. J'aime beaucoup Bordeaux par exemple mais sans mes amis j'ai l'impression de ne pas en profiter à 100% ce qui ne sera pas ton cas ;) C'est génial de pouvoir voyager comme ça même si il faut tout reconstruire à chaque fois . Je rêverai de pouvoir faire ça plus tard même si a priori mon job ne me le permettra pas ;)
C'est drôle, je n'avais pas ressenti cela lorsque nous étions partis de Paris pour vivre au Canada : j'étais plus jeune et sûrement plus insouciante ;)
Mais finalement, je pense que ce sentiment de légère tristesse valorise notre temps passé ici.
Tu verras pour ton travail et ses possibilités, les choses évoluent tellement vite !
Courage, 6 mois ça passe tellement vite ! J'aime beaucoup ce que fait Craig Hanna, j'ai suivi ses cours de dessin il y a quelques années avec une copine/collègue proche de lui, c'était très apaisant de dessiner en musique...
Mais non !? Tu as eu Craig Hanna en prof de dessin ??? Mais quelle chance ! Je ne savais pas du tout qu'il donnait des cours. Si c'est encore le cas, voilà une très bonne raison de regretter Paris :/
Chère Lise,
C'est émouvant de lire ce texte, et l'on sent bien que tu l'as écrit avec le cœur serré.
Mais, si tu quittes Paris... c'est aussi certainement pour mieux y revenir un jour ! Le jour où tu sauras que c'est le moment, que ta vie ici peut reprendre.
Et toutes ces choses que tu décris, tout ce quotidien, peut-être n'aurais-tu pas aussi bien pris conscience de leur valeur si vous N'aviez pas pris la décision de partir...
Je te souhaite de vivre une belle expérience aux côtés de ta famille. Je sais que tes amies ne t'oublieront pas de sitôt car j'ai l'intuition que tu es une personne inoubliable... ;)
Profitez de votre nouvelle vie à Florence, le temps de la découverte va être tellement enrichissant... je vous envie !
(Pour les gelati : je te conseille l'association Poire/Caramel... Je ne sais pas s'il y a un Grom à Florence mais ils sont certainement aussi bien... Tu la mangeras en pensant à moi... Hihi)
Oh Lisa, ce que tu a ecrit me parle beaucoup. C'est tellement dur de partir, de mettre fin a quelque chose, meme temporairement. Je quitte Seattle au printemps prochain pour la cote est (ou pour Londres, mais pour l'instant c'est NYC que je vise). On vend la maison en mars. Je dois trouver un endroit en decembre. Fear. Lots of it. J'admire ce que tu fais avec ta famille. Je suis impatiente de lire tes impressions sur Florence. Fear but sometimes this is the ONLY way to make progress. Tu feras de belles rencontres. Il y a des gens bien partout! Bisous !
Pour toi, il s'agit d'un changement encore plus impactant que celui que nous allons effectuer... Je n'imagine même pas à quel point cela doit parfois être angoissant :/
Si ce n'est pas indiscret, pourquoi quittes-tu Seattle ? Et emmènes-tu ta maman avec toi ?
Salut Lise ! Ouais maman vient avec moi. Elle n'a pas le choix hehe. Je vis a Seattle depuis que je suis venue bosser pour Microsoft dans les annees 90 ! Je suis tombee dans l'univers de la technologie/IT sans faire expres, et depuis quelques annees je suis en perdre de perdre mon ame. :( Je le dois a mon "inner God" de refaire une transition vers les arts et la vraie creativite selon moi. Il me faut une grande ville qui me donnera de l'energie et de la vitalite. Hence, NYC. J'ai pense a San Fran, mais cette ville est un peu la grande soeur de Seattle, tres high tech aussi, ce que je fuis maintenant.
J'ai peur de cette transition, mais je ne vois pas d'autre alternative. Ca fait 5 ans que je sais que je dois quitter Seattle. Et ma mere ici avec moi depuis 2 ans (on attend sa carte verte) m'a donne le courage de faire ce grand pas ! Je me dis que les mamans ne peuvent pas avoir tort ou se tromper ah!
Hi my dear Timo ! You know i am not good enough in english to translate my text ;)
But if you want to know, we will live in Florence (Italy) during 6 months and after in another country for 6 months, and then in another country... until we want to come back to France ;)
on se nourrit tellement de l'inconnu, des nouvelles rencontres, des nouvelles vies... Je t'embrasse Lise. Hâte de te lire aussi là bas ! J'ai adoré la conclusion de ton billet <3, je vais la noter pour en garder trace !
J'ai déjeuné chez mon "ami" hier, il était en pleine hallucination en me voyant dévorer le plat de spaghettis sauce napolitaine qu'il avait préparé. J'en ai repris trois fois. Je vous un véritable culte à la pasta... Donc gros cliché mais je pense effectivement que l'Italie m'irait bien. eheh
En revanche, que personne ne me parle de pizza... ;)
Lise,
c'est une belle aventure qui s'offre à vous. Surtout entourés de ceux qu'on aime, ça sera encore plus beau !
Comme disait Proust : "le véritable voyage ne consiste pas seulement à chercher de nouveaux paysages mais d'avoir de nouveaux yeux".
Florence est une très belle ville. Un petit goûter à Chiaro Oscuro et un apéro-dîner au Mossacce, voilà de quoi aimer la Dolce Vita ;) bises.
En effet son foyer se trouve là où est notre conjoint notre enfant
Changer de vie permet d'être plus fort plus libre et finalement renforce les liens avec les personnes qu'on quitte
Vivre à l'étranger nous permet de s'ouvrir encore plus à la différence et permet de ne pas avoir peur de l'inconnu
Nous venons de quitter Paris pour l'étranger et j'en suis ravie j'apprends beaucoup sur moi en quittant cette zone de confort créée par cette stabilité bonne route
Ma fille a passé presque deux dans dans le 6ème, rue du Cherche Midi à hauteur du BM ... J'y allais régulièrement et ces escapades et ce quartier à l'ambiance familiale au final faisaient bien mon affaire ! Je comprends qu'on y fasse sa vie, son trou ... Ma fille n'a pas aimé vivre à Paris, pour diverses raisons ... et est redescendue avec bonheur sur Montpellier ! Histoire à l'envers donc ... Profitez, profitez à fond et vous serez toujours bien à temps de rentrer au bercail ... et en effet, tant que vous serez ensemble, tout ira bien ! Bon voyage !
J'ai l'impression qu'avec Paris c'est tout ou rien : ou l'on devient addict ou l'on déteste.
Je comprends complètement que ta fille puisse préférer Montpellier à la capitale, l'air doit y être bien meilleur ;)
Quelle chance !
Si demain j'avais le choix de partir en Italie, alors que je vis à Paris, je n'hésiterais pas une seconde ! J'en rêverais...en même temps c'est mon 2e chez moi alors je ne désespère pas....je travaille dans le bon secteur (la mode) pour sauter le pas un jour. En tout cas je suis ravie d'avoir appris cela car je suis intimement convaincue que l'on va avoir la chance de découvrir de superbes choses à travers ton oeil !
Je lis très peu de blogs via mon flux rss mais ceux qui y sont me plaisent en tout point et le tien en fait partie ! Et encore plus maintenant que tu lui donneras un côté italien....
Buon viaggio !
Tes mots sont toujours très justes...
Il est vrai que tu quittes le plus beau quartier de Paris... mais votre projet (je parle en ton nom et celui de ton mari) est génial !
Je rêve de le faire... Vivre 6 mois dans un lieu puis repartir dans un autre.
C'est fabuleux aussi pour ton fils ! Les voyages sont les meilleures écoles.
Et puis, la vie est courte... Alors fonce !!!!
Doux baisers
Isis
Nous sommes à Zurich en Suisse
La qualité de vie est incroyable et vous n'imaginez pas au combien un nouveau cadre de vie peut être stimulant sur la créativité
Et puis Paris est proche et reste dans mon coeur et particulièrement le quartier de Saint Sulpice
Florence est une très jolie ville bonne installation !!