La lingerie selon Stella McCartney

Fruits of the Week, Anais Flirting, Lauren Whistle... autant d'invitations à une échappée bucolique infiniment séduisante. La deuxième collection lingerie de Stella McCartney se veut ainsi évocatrice de douceur fruitée, de cocooning sweety et de séduction fleur bleue. En parfaite osmose avec l'envie de féminité délicatement suggérée et infiniment tendre animant les jeunes femmes d'aujourd'hui, la créatrice joue, une fois de plus, une partition sans fausses notes...

Parmi les créatrices de mode, rares sont celles qui possèdent ce petit supplément d'âme connecté à l'air du temps, permettant d'être régulièrement en phase avec les désirs plus ou moins inconscients de la gent féminine. Stella McCartney - que ce soit chez Chloé, Adidas ou sous son propre label - a prouvé saison après saison qu'elle faisait partie de ces privilégiées...

En effet, avec ses blazers poudrés, ses mini-jupes de tenniswoman et son tailoring osant les volumes audacieux mais souvent flatteurs, l'inspirée brit girl habille les fantasmes de plus d'une fashionista. Dès lors, le moindre frémissement de matière signé Stella McCartney provoque systématiquement une véritable fièvre acheteuse...

Il en va ainsi pour sa deuxième collection lingerie, qui en plus d'avoir trouvé le juste milieu entre séduction et candeur s'offre le luxe d'être divinement confortable. La styliste a en effet tenu à ce que ses sous-vêtements soient un réconfort tant pour les yeux que pour le corps et non une énième source de contraintes pour celles qui s'y glisseront. On retrouve dans cette intention la prévenance éclairée de cette jeune femme en connexion permanente avec ses contemporaines... Au final, cette promesse fut bel et bien appliquée à l'ensemble de la collection : entre coton bio fleurant bon les nuisettes d'antan, série de culottes brodées en mode primeur, porte-jarretelles à des années-lumière de la vamp touch' et teintes poudrées et vitaminées, Stella McCartney nous a composé un trousseau joyful, léger et outrageusement désirable. À consommer sans modération...