On a beau avoir été immédiatement convaincu par le revival punk initié par Balenciaga, puis s'être laissées séduire - après quelques semaines d'adaptation - par les creepers pradiennes, le prix légèrement dissuasif de ces creepers nouvelle génération n'en avait pas moins de quoi refroidir les plus hardies d'entre nous. Il faut dire qu'investir plus de 550 euros dans une paire de "it" souliers appelée à se démoder dès l'automne venu n'est pas une perspective particulièrement réjouissante...
Oui mais voilà, entre les récentes séries modes remettant joliment au goût du jour le style rockabilly des années 50 et les silhouettes tomboy des derniers défilés Paul Smith, l'envie de frayer avec les creepers a aujourd'hui tendance à se faire de plus en plus pressante.
Dès lors, toutes celles qui voudront assouvir ce désir sans pour autant passer par la case créateur pourront sans crainte opter pour l'un des modèles "3989" de chez Doc Martens (environ 145 euros). Avec leur allure de brogues masculines à semelle en gomme épaisse, celles-ci se révèleront en effet susceptibles de se substituer à n'importe quelle paire de creepers au sein de nos looks printaniers.
On note cependant que si sur le défilé Balenciaga, Ghesquière prend le parti d'accentuer l'allure "rebelle de luxe" de ses mannequins, au quotidien on préféra conjuguer nos Doc-Creepers à un vestiaire légèrement plus sobre, celles-ci ayant la capacité de rendre up-to date des ensembles sans histoires, à l'instar des duos blouse en soie sans manches/slim bleu délavé 7/8, pantalon à pinces roulotté sur la cheville/tee-shirt loose ou encore long gilet fin/mini robe rétro à pois ou fleurettes...
Par Lise Huret, le 04 avril 2011
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N'ayant aucune envie de me mettre aux creepers, je confessais il y à quelques temps, l'envie de Doc basses, bien plus faciles à vivre.
Perso ( et même si la saison ne s'y prête plus ) j'ai craqué sur le modèle velours : 6-8pm.blogspot.com/2011/0...
Bises et encore merci