Hétéroclites, insolites et ethno girly, les créations de Venessa Arizaga sont actuellement en passe de devenir les nouvelles babioles chic et hype à la mode. Il faut dire qu'en mixant tous azimuts influences diverses et savoir-faire artisanaux, cette jeune styliste est parvenue à donner naissance à un panel de bijoux à la fois dépaysants et ultra désirables...
Lorsqu'elle sort diplômée de la Parsons School en 2003, Venessa Arizaga décide de mettre son amour de la mode au service du vêtement (elle travaillera successivement pour les griffes Tuleh, Carolina Herrera et Zac Posen).
Il faudra ainsi attendre 2007 et une escapade à Porto Rico pour que la passion de cette globe-trotteuse pour les bijoux se rappelle soudainement à elle. Littéralement tombée sous le charme de l'île, de ses couleurs et de son artisanat, Venessa y ressent en effet l'envie irrépressible de confectionner des colliers et bracelets à base de tissages et breloques chinés sur place.
Emballé, son entourage la pousse alors à transformer son hobby en véritable job. Un choix qui ne tardera pas à s'avérer judicieux, tant l'aura addictive de ces mix and match de cordons tissés et de charms en tous genres déclenche l'enthousiasme de la profession. À tel point qu'en 2010, la jeune femme décide d'abandonner son poste chez Zac Posen, afin de se consacrer pleinement à sa nouvelle activité.
Aidée d'une brodeuse, Venessa Arizaga se lance alors à temps plein dans la confection de ses insolites parures, puisant son inspiration aussi bien au sein du folklore péruvien que de la beach culture, du surréalisme, de l'univers rock, des savoir-faire traditionnels guatémaltèques ou encore des archives Yves Saint Laurent.
Depuis, on ne compte plus les magazines (Vogue, Harper's Bazaar), starlettes (Leighton Meester, Selena Gomez) et concept stores pointus (Colette, Opening Ceremony) ayant craqué pour ces accumulations bigarrées de charms fleurant bon le road trip décalé.
Et si avec le temps la gamme de bijoux de Venessa Arizaga s'est diversifiée, accueillant colliers rebrodés, savants macramés et broches surréalistes, le point fort de la griffe reste bel et bien ces sautoirs et autres ras du cou foisonnant de breloques porteuses de mystère, de poésie cartoonesque et de féminité cousue d'humour.
Cela étant dit, les pièces un brin plus sages - où la fantaisie se fait plus discrète - valent également le coup d'oeil. On pense notamment à ces colliers de perles chics et nacrées accueillant sur leurs rangs de discrets petits crânes ivoire...
Comptez 125€ pour un bracelet simple, environ 350€ pour un sautoir à breloques et jusqu'à 425€ pour un collier très travaillé
Whaou les bracelets sur le site !!! Surtout ceux en plaqué or. Les colliers moins mais je suis pas très collier. Par contre je déteste les têtes de morts (quelle que soit la marque d'ailleurs), c'est glauque et pas classe.
Même si elle n'a rien inventé avec le principe des multiples breloques, j'aime beaucoup ce qu'elle fait.
Les bijoux ça n'a pas besoin d'être ultra avant-gardiste pour être joli. Les bracelets Venessa Arizaga des deux dernières photos me semblent d'ailleurs parfaits pour booster le "it" basic du moment ( tee-shirt blanc ), n'est pas Coco ?? ;)
J'adoooore tes chroniques dans Grazia
elle a de l'imagination tout de même et j'aime bien le mix des techniques, son jeu de couleurs.Bon c'est sûr qu'on en a assez vu des gris-gris et autres babioles mobiles mais là c'est juste une proposition logique puisqu'elle aime le mix et les bijoux à histoire... à suivre.
Une ligne assez sympa, haute en couleurs - et en breloques!
Il faut aimer, moi je les trouve pas mal ces bijoux.
Pour répondre au commentaire précédent qui disait que la créatrice n'a rien inventé... La création, et spécialement la mode, sont un perpétuel recylage. Celui qui ne sait pas ça... n'a sans doute jamais rien créé de sa vie!
(je ne trouve rien d'autre à dire)