Après le succès du rose nude et le règne sans partage du fluo, c'est désormais au tour du colorama pastel version milk-shake fifties d'opérer une percée au sein des collections les plus influentes.
Oui mais voilà, si les jaune jonquille délavé, rose barbe à papa et autres teintes layettes ne devraient avoir aucun mal à séduire les modeuses, le vert d'eau - jusqu'ici peu prisé de la gent fashion, au regard de sa capacité à rendre le teint blafard - a pour sa part tout du défi chromatique. Un défi risqué, mais non moins incontournable...
Pour s'en convaincre, il suffit de jeter un oeil du côté des principaux prescripteurs de tendances : cette saison, pas une de leurs collections ne fait l'impasse sur le vert light. Tirant sur le turquoise chez Raf Simons, à peine relevé par une patte de boutonnage zébrée chez Proenza Schouler, imprégnant un top en cuir ACNE ou se la jouant color block plissé sous les doigts de l'incontournable Miuccia Prada, le vert opaline est partout.
Nul besoin par ailleurs d'attendre plus longtemps avant de s'y adonner, nombreux étant les enseignes et créateurs à en proposer dès à présent des versions accessibles et désirables.
Les ballerines et autres liquettes sans manches aperçues chez Topshop apporteront ainsi une légère touche 2012 aux tenues du moment, tandis que les sweats issus de l'opus Resort de la griffe ACNE confèreront ce qu'il faut de douceur up-to-date à nos silhouettes urbaines.
Allant du vert pistache au vert ultra dilué, cette teinte pastel aura dans un premier temps tout intérêt à se la jouer low profile en accompagnant denim délavé, bleu marine, noir ardoise et blanc classique, avant de s'émanciper dès le printemps venu au contact de camaïeux à la Vuitton ou de combinaisons audacieuses à la Prada...
Par Lise Huret, le 02 janvier 2012
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