Entre poses spontanées, intensité et réalisme, l'esthétique de David Sims semble particulièrement recherchée cette saison : après Alexander Wang, Isabel Marant, Zara et Alexander McQueen, c'est en effet désormais au tour de Balmain de confier sa campagne automne/hiver 2012-2013 au photographe britannique...
Inspirée notamment des fameux oeufs du joaillier Fabergé, la dernière collection Balmain oscille entre riches broderies et sophistication ostentatoire : des matelassages précieux aux dorures en passant par les micro robes serties de mille et une perles nacrées, le vestiaire imaginé par Olivier Rousteing n'hésite pas à flirter avec le kitsch.
Oui mais voilà, en convoquant volumes contemporains et make-up nude, le DA de la griffe parisienne réussit à introduire l'idée qu'aussi riches puissent être ses créations, celles-ci n'en sont pas moins destinées à se voir portées au quotidien.
Un message qui se retrouve également sur les clichés "néo-naturalistes" de David Sims : en faisant poser la jeune Danoise Nadja Bender dans un cadre des plus ordinaires (une cuisine un brin désuète), le cheveu à peine coiffé et la moue adolescente, ce dernier confère aux pièces Balmain un naturel touchant.
Sans parler du stylisme de la campagne qui, entre tops richement brodés portés comme un simple sweat (dont on n'hésite pas à retrousser les manches), mini robe baroque arborée nonchalamment (en attendant que le café soit prêt) et pantalon bijou mixé à un lainage confortable, traduit un vrai désir de démocratisation.
Véritable trait d'union entre le défilé de mars dernier et l'acte d'achat, ce nouvel opus publicitaire offre à Balmain cette fameuse aura cool et désinvolte "à la Emmanuelle Alt". Un positionnement qui ne devrait pas manquer de séduire la jeunesse dorée...
J'adhère !!! cette Nadja Bender est en train de monter monter et monter , après Gucci voilà Balmain et elle commence même à entrer ds les pages de Numéro.
La campagne est réussie pour moi! c simple et ça désacralise les bling bling Balmain.
J'aime bien, j'aime beaucoup même ! Je ne pourrais jamais m'acheter des fringues Balmain mais cette campagne me donne l'impression qu'ils sont moins hors de ma portée.
J'aime beaucoup ce côté baroque rock pas loin du rococo, assez kitsch en fait mais très inspiré à mon goût. Le pull est à damner toute bonne âme, la robe aussi. Pas contre sur un jean, j'ai la sensation qu'on glisse dans le "too much".
J’espère toujours que Balmain arrêtera le délire "Big Shoulders" et même si j'adorais les premières campagnes par Decarnin qui faisaient très Sexy, je dois avouer que j'aime beaucoup celle-ci. On est loin des bombes sexuelles que sont Isabeli, Daria ou Natasha et il est donc plus facile de s'imaginer dans ses créations qui sont très chargées en broderies.
Bref, j'aime bien.