Ce jeudi 28 février, c'est ainsi une débauche de dorures, de brillants et de diamants que l'on vit défiler sous les plafonds de l'Hôtel de Ville. Oui mais voilà, à force de vouloir sans cesse surpasser les excès de sa collection précédente, Olivier Rousteing finit par tomber dans l'autoparodie. Que dire en effet des épaules ridiculeusement oversize, des boucles d'oreilles-lustres ou encore de la surenchère de textures clinquantes ?
A l'instar de son prédécesseur, Olivier Rousteing semble s'être enfermé dans une dynamique rejetant toute notion de renouvellement au profit de l'exagération constante d'un concept de base (les silhouettes sexy chez Decarnin, les looks ostentatoires chez Rousteing). Une stratégie qui, au vu de la quasi absence de pièces Balmain au sein du paysage streetstyle, semble ne pas porter ses fruits. Peut-être serait-il temps qu'Olivier Rousteing remette son ouvrage sur le métier, afin d'en finir une bonne fois pour toute avec cette politique du "toujours plus"...
Par Lise Huret, le 01 mars 2013
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