Et si la griffe lança quelques années plus tard la carrière de Jourdan Dunn en la faisant défiler dès ses débuts, elle n'en continuait pas moins dans le même temps à plébisciter un profil 100% caucasien au sein de ses campagnes.
Dans ce contexte, le choix de Malaika Firth en tant qu'égérie Prada apparait comme une petite révolution du côté de la maison italienne (même si l'on peut regretter le teint plus que blafard de la jeune femme sur les clichés de Steven Meisel), qui se détache ici de sa conception un brin sclérosée de la cliente idéale.
Une décision qui, au vu de la dimension ultra prescriptrice de Prada au sein de la fashion sphère, pourrait bien faire école auprès des maisons de luxe européennes, qui se montrent encore aujourd'hui très frileuses lorsqu'il s'agit de déroger aux canons de beauté occidentaux. À quand une campagne Céline avec Grace Mahary ou Roberta Narciso ?
Par Lise Huret, le 03 juillet 2013
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