Lundi
Pour "L'invité du mercredi" de la semaine, nous avions prévu avec Charlotte (Balibulle) un questionnaire croisé sur nos 5 essentiels de l'été : les siens auraient été publiés sur TDM et les miens - lunettes aviateur Ray Ban/tee-shirt vintage/carré Hermès/chemise d'homme/bracelet thaïlandais - sur son blog. Oui mais voilà, entre les vacances et l'arrivée de Charles, nous avons pris du retard et finalement nos textes seraient paru le mercredi 28 août... un peu tard pour un "article d'été". Déception des deux côtés : ce n'est jamais agréable d'écrire un papier et de ne pas pouvoir le publier…
Un commentaire laissé sur le dernier Week Diary me trotte dans la tête : « Je regrette que ce site devienne un endroit où la vie privée commence à se montrer de plus en plus. Je viens avant tout ici pour les analyses ultra pointues et sincères sur la mode ». Cette lectrice met le doigt sur l'un des dilemmes auquel j'ai récemment dû faire face. Après avoir longtemps jugé peu pertinent de me dévoiler sur Tendances de Mode (je m'exprimais principalement par le biais des articles et de temps en temps via une chronique, et cela me convenait très bien), les commentaires partagés avec vous et l'envie de présenter mon travail sous un angle différent m'ont convaincu de sauter le pas. D'où la création des "week diary"...
Mardi
Depuis la naissance de Charles, mon alimentation est devenue totalement anarchique. Il faut dire qu'entre les biberons, les couches, les lessives et les nuits très peu réparatrices, il est plus simple de plonger une cuillère dans le pot de Nutella que de se préparer des légumes vapeur. Oui mais voilà, cette situation ayant tendance à me mettre les nerfs à vif, j'ai décidé de redresser la barre. Et cela commence avec la réapparition du petit déjeuner : après deux semaines d'absence, flocons d'avoine, banane, graines de courges, lait d'amande et cannelle sont ainsi définitivement - du moins je l'espère - de retour.
Escapade au Mona Bismarck American Center pour y découvrir l'exposition consacrée à la petite robe noire. Graal suprême pour toute élégante qui se respecte, la fameuse LBD se voit ici déclinée au gré des époques et des couturiers, tour à tour insolente, chic, effrontée, classique, sophistiquée ou épurée. Et si chaque modèle vaut que l'on s'y intéresse, c'est pour moi sans conteste ce modèle Chanel de 2006 qui illustre le mieux le concept de la petite robe noire.
Mercredi
Annoncé en mai dernier, le come-back de Luella Bartley sur le devant de la scène fashion m'enthousiasme au plus haut point. Propulsée "Design Director" chez Marc by Marc Jacobs, celle qui enchanta la fashion week londonienne dix années durant avec ses silhouettes télescopant références tradi', énergie punk et looks d'héroïne faussement sage pourrait bien offrir un boost de désirabilité non négligeable à la ligne bis de Marc Jacobs. Rendez-vous le 10 septembre - date du prochain défilé de la griffe - pour juger sur pièces...
Prenant le total contrepied de la tendance grunge du moment, le dress code classiquement parfait de Robin Wright dans la série "House of Cards" me donne terriblement envie de bleu marine, de trench-coat et de petite robe noire à encolure carrée.
Jeudi
J'ai rendez-vous à l'atelier-boutique d'Edwina de Charette - créatrice de la griffe laContrie - au 11 rue de la Sourdière. Dès les premières minutes, je tombe sous le charme de sa personnalité pétillante et généreuse, de son franc-parler, de sa passion à fleur de peau et de son travail respirant l'authenticité, l'exigence, la patience et l'honnêteté. S'inscrivant à contre-courant du rythme infernal de la mode et de ses "it" bags, sa démarche - visant à offrir à ses clientes un compagnon aussi unique qu'intemporel - me donne envie de vous en dire un peu plus sur Edwina et ses cuirs. Rendez-vous donc la semaine prochaine pour un article sur laContrie...
Si l'on en croit le Vogue US, Hedi Slimane préparerait le retour - après plus de 10 années d'absence - de la Haute Couture chez Saint Laurent. Je me dis que si le créateur choisit d'aborder le sujet de la même manière que pour le prêt-à-porter de la griffe, les dents n'ont pas fini de grincer...
Après Johnny Depp et Vanessa Paradis, c'est désormais au tour de Monica Belluci et Vincent Cassel de se séparer. Je ressens un drôle de pincement au coeur : la longévité de ces deux couples avait de quoi rassurer…
Vendredi
Petit détour chez mon libraire pour faire le plein de magazines. Avec en couverture la controversée Lily McMenamy, Purple Fashion regorge d'interviews alléchantes (Olivier Theyskens p.153, Raf Simons p.199, etc). Et si je reste de marbre devant l'esthétique de la plupart des séries mode du magazine, celle intitulée "The Little Prince" (shootée par Paolo Roversi) me fascine, tant par son grain que par la mélancolie qui en émane. Chez Vanity Fair, Virginie Mouzat me fait découvrir le parcours fascinant de cette grande dame du design qu'est Charlotte Perriand (p.186). Entre billets légers et maquette essayant - avec plus ou moins de succès - de se démarquer, la fraîcheur du mensuel Paulette capte quant à elle mon attention. Enfin, chez Milk, je dévore le papier consacré aux mamans blogueuses et regrette que les propos de Julia Restoin-Roitfeld sonnent aussi creux…
Par Lise Huret, le 30 août 2013
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Je ne pourrais pas me passer de petit-déjeuner (j'adore le mixe graines de lin-flocons d'avoine), et quand je le saute je n'arrête pas de grignoter toute la journée.
Ps : Je vois que je ne suis pas la seule qui aime House of Cards ;)