Week diary #23

Petit résumé de ces dernières semaines, entre robe COS, snobisme agaçant, short hawaïen, Paris estival, blazer potentiellement parfait, overdose de Nanashi, soldes chez Kenzo, ajustement familial et curry au piment vert...

Vendredi 13 juin

D'ordinaire plus adepte des shorts en jean élimé que des jupettes, je me surprends ces derniers temps à avoir envie de vêtements classiquement féminins. C'est ainsi qu'à l'occasion du baptême de Charles, je me suis mise en quête non pas d'un blazer rock, mais plutôt d'une robe bleu marine esprit "New Look" revisitée en mode minimaliste. Je la trouve chez COS. Le reflet que me renvoie le miroir me trouble : la féminité ne me va finalement pas si mal...

Mercredi 18 juin

Je déjeune avec une amie photographe, qui me confie qu'elle vient de se voir annuler un shooting pour un magazine pointu après que sa rédactrice en chef soit tombée sur l'une de ses séries dans un glossy jugé moins "quali" que le sien. Autrement dit, aussi talentueux sois-tu, inutile d'espérer shooter un jour pour Vogue après avoir shooté pour Be. Le snobisme du petit monde de la mode n'en finit pas de m'étonner...

Jeudi 19 juin

Travailler chez soi est un luxe, et en même temps le meilleur moyen pour ne jamais décrocher. Et si ce système me convenait parfaitement jusqu'à la naissance de notre fils, il s'est fait dernièrement de plus en plus pesant. Jusqu'au jour où, me voyant donner le bain à Charles tout en répondant à un texto pro, je me suis dit que cela suffisait. Désormais, après 18h, j'éteins donc ordinateur et portable. Résultat : un bébé plus serein et une maman qui n'a plus l'impression d'être démissionnaire.

Vendredi 20 juin

Je découvre le fruit de la collaboration entre Charlotte Gainsbourg et Current/Elliott : un vestiaire qui choisit de se focaliser sur les essentiels de l'actrice. Les pièces sont simples, très chères, mais évidentes. Le blazer en drap de laine pourrait d'ailleurs bien être Le parfait blazer. Je me promets d'aller juger sur pièce chez Colette...

Samedi 21 juin

Coup de fil à Fred du blog "Cut by Fred" pour recueillir son avis sur le possible retour de la permanente en vue d'un petit article pour le Elle. Je découvre un jeune homme infiniment drôle et sympathique. J'ai hâte que nous fassions plus ample connaissance…

Lundi 23 juin

Lassée de l'accueil - à la limite de l'impolitesse - des serveuses de chez Nanashi, je décide de faire des infidélités au restaurant healthy de Lionel Bensemoun (Baron) en allant tester le restaurant thaïlandais "Aloï" que m'a recommandé une amie. Entre usage éclairé de la citronnelle, curry au piment vert particulièrement bien équilibré, personnel agréable et prix maîtrisé, je suis aux anges !

Mardi 24 juin

Obsédée par les imprimés hawaïens revisités de cette saison, je tombe en pâmoison chez Zara devant Le modèle parfait. Malheureusement, je suis dans la section 0-24 mois... Tant pis, ce sera pour Charles ! Depuis, mon fils a un look de surfeur et une mère qui brûle des cierges en espérant que le tissu dudit short ait également servi pour la collection TRF...

Mercredi 25 juin

Premier jour des soldes. J'entre chez Kenzo. Une petite robe en molleton imprimée me fait de l'oeil, je l'essaie : la coupe est parfaite et l'allure sporty chic à souhait. S'approchant de moi, le vendeur me montre alors une robe orange néon en néoprène. Certes jolie, cette dernière n'en risque pas moins de s'avérer difficile à porter au quotidien. Et lui de me susurrer à l'oreille : "Elle vous va à merveille, elle a fait le buzz dans tout Paris, il en reste une seule et c'est celle-ci. Nous l'avions réservé à une cliente pendant longtemps, qui a finalement choisi un autre modèle. C'est une occasion unique... Et puis elle s'habille d'un rien". Sur l'instant, je me laisse charmer. S'agirait-il de La robe, celle capable de me transformer en Tommy Ton's girl ? Ayant laissé ma carte bancaire chez moi, je lui dis que je vais réfléchir. Une fois la porte de la boutique franchie, la magie se brise, je reprends mes esprits. Une robe corail fluo en néoprène ? Vraiment ?

Jeudi 26 juin

L'été est là. J'ai hâte que Paris se vide. Je n'aime rien mieux que le Paris d'août, lorsque le temps semble suspendre son vol...