Oubliée la longue et classique queue de cheval générant de malheureux effets statiques : sous l'impulsion de Guido Palau (hair stylist du défilé Valentino), celle-ci gagne en caractère en arborant une succession de micro "bulles" crées via des élastiques placés sur toute la longueur de ladite queue (voir ici et là). Chez Antonio Marras, on revisite les fameux "victory rolls" chers aux années 40. Associés à une queue de cheval basse, ces derniers voient leur dimension "pin-up" adoucie, créant ainsi une coiffure au glamour apaisé. En 2014, les dreadlocks délaissent leur ADN rasta au profit d'un look fantaisie un brin chic. Chez Chanel, les cheveux sagement plaqués de part et d'autres d'une raie centrale se nouent ainsi en une large queue de cheval mêlant mèches crêpées et différentes tresses et torsades de tweed (voir ici, ici et là). Dans la pratique, celles souhaitant s'amuser à mêler tissus et fibres capillaires sans pour autant aller jusqu'à reproduire le hair code imaginé par Sam McKnight (Chanel) pourront opter pour une sage tresse foulard portée sur le côté (Leonard).
Vue aussi bien chez Saint Laurent Paris que chez Louis Vuitton, la maxi frange fait son grand retour cette saison. Portée les cheveux lissés (pour un style sixties) ou accompagnant une chevelure portée au naturel, celle-ci intensifie le regard et confère une bonne dose de caractère à la silhouette. Celles ne désirant pas prendre de risque pourront opter pour une frange "portative" concue sur mesure par l'une des expertes du fameux bar à franges du 2 rue du Jour (Paris 1er). Fusion entre chignon, effet "wet" et torsade, le hair code du défilé Céline nous propose de nouer nos cheveux mouillés en queue de cheval, de la torsader et de l'attacher à la base de l'implantation des cheveux, avant d'épingler son extrémité sur le côté du crâne. Le résultat variant en fonction de la masse de cheveux (voir ici et là), on réservera ce look "sortie de douche" à celles possédant une chevelure dense. Inspiré des années 40, le faux bob du défilé Dries Van Noten est un véritable petit bijou de romantisme désinvolte. Pour réussir à obtenir cet effet lâche - mais maintenu - à la sophistication froissée, on tresse la nuque afin d'obtenir un maillage capillaire permettant d'y épingler la chevelure précédemment texturisée et séparée en deux parties le long d'une raie sur le côté. L'une des parties sera ensuite bouclée au fer, tandis que l'autre sera maintenue derrière l'oreille via une longue barrette métallisée. 
Si chez Marc by Marc Jacobs les nattes de ninja des villes se portent en mode premier degré, elles donnent naissance chez Givenchy à une enthousiasmante alternative au classique chignon. Tressées serrées, celles-ci se mêlent en effet en un noeud savant asymétrique laissant échapper leur extrémité. Un nouage graphique idéal pour pimenter les tenues sobres du moment. À noter également :
À l'instar des filles Chloé, on n'hésite pas à porter notre chevelure divisée par une raie sur le côté. Pour un look "garçonne futuriste", on ose adopter la frange laquée et plaquée vue chez Alexander Wang. Sagement séparés par une raie centrale, les cheveux se glissent sous les cols et écharpes (Christophe Lemaire). Sous l'influence de Sam Rollinson (voir ici et là), le carré très court devient envisageable. Pour obtenir un élégant chignon de surfeuse, on copie le hair code Michael Kors en texturant nos cheveux avec un spray "d'eau de mer", avant de les épingler en chignon aléatoire.
Par Lise Huret, le 01 septembre 2014
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