Dimanche
Je tombe sur ami venant de courir le marathon de Paris. Alors que son imposante médaille dorée fait scintiller les yeux de Charles, la joie de l'exploit accompli qui émane de lui me donne envie de tenter l'aventure l'année prochaine...
C'est la deuxième fois en trois jours que je croise la comédienne Sylvie Testud. La force fragile diffusée par ce petit bout de femme à la beauté singulière me fascine... Je me dis qu'il est temps que j'aille la voir jouer au théâtre.
La douceur ambiante doit donner envie aux actrices de prendre l'air, car quelques rues plus tard, je tombe sur Léa Seydoux en jean et baskets blanches en train de rire avec des amies à la terrasse d'un café. Départie de la moue qu'elle affiche la plupart du temps devant les objectifs des photographes, elle m'apparaît bien moins antipathique que d'ordinaire...
Lundi
12h30 : Je retrouve Géraldine chez Nanashi rue de Paradis. Après avoir constaté à quel point les gens attablés autour de nous ont tous l'air terriblement "cool" (un cool parfaitement étudié, presque crispant de maniérisme), je réalise en parcourant le menu qu'il est rare que je me souvienne ce que j'ai mangé lorsque je déjeune avec Géraldine, tant nos discussions s'avèrent souvent bien plus savoureuses que le contenu de mon assiette. Cette fois-ci, la conversation oscillera entre notre propension à nous sentir plus "fille" que "femme", la possibilité d'un article/témoignage - à l'instar de celui que Salomé a récemment livré à Géraldine - sur ma bipolarité, nos différents projets de voyage et mon angoisse précédant le lancement de la nouvelle version de TDM.
15h : Vos premières réactions face au nouveau design du site nous comblent de joie. Vous êtes tellement enthousiastes que l'on se dit que c'est trop beau pour être vrai. Nous finissons la journée un peu sonnés par cette vague d'ondes positives...
Mardi
J'aperçois les blogueuses Chiara Ferragni et Julie Sariñana sur les photos du festival de Coachella : vive le marketing du "cool"…
En levant mon regard, je savoure les portraits du peintre H. Craig Hanna fixés au dessus de mon bureau. Étrangement, le simple fait de contempler ces visages de caractère suffit à m'apaiser.
14 h : La crèche m'appelle et me demande de venir chercher Charles, qui a 39 de fièvre. Quelques minutes plus tard, je récupère un petit garçon brûlant et complètement amorphe. Sur le chemin du retour, nous croisons l'une de nos voisines. En voyant le chien de cette dernière, Charles retrouve des couleurs, s'extrait de mes bras et vient se blottir contre lui... Quelques heures plus tard, je trouve devant ma porte un paquet adressé à Charles. Dans la boîte, je découvre un irrésistible petit chien en bois offert par notre adorable voisine…
16h : Je consulte mes emails : la directrice du développement d'une société de production me propose de la rencontrer afin d'étudier la possibilité de développer un projet ensemble. Rendez-vous prévu le 24 avril...
Mercredi
Avec un thermomètre affichant 27°C à Paris, il fait presque trop beau pour un mois d'avril. Le dress code des jeunes femmes que je croise dans la rue illustre d'ailleurs à merveille cette incohérence météorologique : les unes sont trop couvertes, les autres pas assez… Tout à coup, la silhouette d'une femme d'une cinquantaine d'années attire mon attention. Vêtue d'une robe rouge fifties (absolument pas dans l'air du temps, mais ni trop dénudée, ni trop couvrante), elle a une allure folle. En suivant du regard cette tache rougeoyante ondulant sur les pavés parisiens, j'imagine un instant la sérénité que doit apporter une garde-robe constituée au fil du temps de pièces élégantes, bien coupées et susceptibles de s'adapter à toutes les situations.
Jeudi
Je reçois un email annonçant la future collaboration entre Uniqlo et Carine Roitfeld. Ce duo inattendu m'intrigue, car si Inès de La Fressange collait assez bien au style Uniqlo, ce n'est pas vraiment le cas de Carine. Wait and See !
Kim Kardashian sort un livre… de selfies ! Je suis plus que jamais impressionnée par le sens du business de la jeune femme, qui aurait certainement plu à Andy Warhol...
Vendredi
8h : Alors que la fenêtre grande ouverte laisse entrer l'air frais du matin, je sirote mon thé vert en répondant à vos commentaires sur la chronique d'hier, tandis que Charles feuillette ses livres à côté de moi. Je suis heureuse !
En visionnant les photos de la dernière fashion week de Sydney, je me dis pêle-mêle qu'il me faudrait une jupe ligne A en jean, que les cordes à rideaux font d'intéressantes ceintures et que les sacs Gucci fauve sont indécents de fashion appeal.
Par Lise Huret, le 17 avril 2015
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Je crois apercevoir Julien dans une des images du week diary et je suis contente de faire quelque part sa connaissance. J'ai l'impression que en tant que lecteurs et "commentateurs" vous devenez un peu notre famille.
Coté mode, j'ai une jupe jean en A et je l'adore. J'ai l'impression qu'elle me caresse les jambes quand je marche. Finalement tu est peut-être un peu plus féminine que tu ne le crois pas??? ;-)
Concernant le nouveau site, que je suis en train d’apprivoiser , j'aime bien que pour le week diairy vous ayez maintenu la structure texte-photo-texte-photo texte... Et puis le fait de séparer les articles style blog des autres. Petit à petit je le fais mien ;-)
Merde pour le 24! J’espère que ce rendez-vous t'apporte des belles choses!!
Bon weekend,