Au menu de la semaine : découverte du jardin de Boboli, burger italien, trio élégant, image d'Épinal florentine, frustrant marché aux puces, délicieuse aubergine ronde, crépuscule harmonieux, premier mot d'anglais et rencontre impromptue…
Vendredi
16h : Pour célébrer la fin de la semaine, nous décidons d'aller nous promener avec Charles dans le jardin de Boboli. Une fois le prix d'entrée digéré (10 euros par personne), nous savourons cette immense étendue vallonnée sillonnée d'allées rectilignes, d'arbres immenses et agrémentée de statues anciennes. 16h30 : Nous débouchons sur un plan d'eau circulaire entourant une petite île artificielle où citronniers et orangers poussent dans d'immenses pots de terre. J'ai l'impression d'être à Versailles... 17h : Arrivés au sommet du jardin, une vue incroyable s'offre à nous. La lumière apaisante qui poudroie sur la capitale de la Toscane se révèle des plus romantiques, tandis que les montagnes qui l'entourent semblent veiller sur elle avec bienveillance. C'est alors qu'une petite main se glissant soudainement dans la mienne vient me sortir de ma contemplation : "escayer maman" (escalier maman) ! Charles, qui nous a suivi en marchant comme un grand (l'ère des vraies promenades en famille commence), a trouvé dans le "saut de marches" un passe-temps des plus jouissifs... 19h : Nous pénétrons chez "Off the hook", un petit resto de burgers que l'on nous a recommandé. Entre plafond voûté, bar central chaleureux et vieux lustres reliés par de multiples fils de corde (dans un esprit "toile d'araignée contemporaine"), la déco de l'endroit n'est pas pour me déplaire... 21h : Le dessert nous attend à une rue de là, où se trouve un glacier artisanal. Nous goûtons la vanille : exquise…
Samedi
10h : En allant chercher du lait, je croise un homme dont l'allure me marquera pour la journée. Il faut dire que ses cheveux bouclés grisonnants, son blazer épais en laine bouclette, son pantalon à carreaux prince de Galles gris court sur la cheville et ses souliers réglisse très pointus composent une silhouette saisissante... 15h : Alors que nous traversons le fameux Ponte Vecchio et son impressionnante concentration de boutiques de bijoux (qui apparurent en 1593 à la demande de Ferdinand 1er de Médicis, qui ne supportait plus l'odeur des échoppes de bouchers qui y avaient élu domicile), je vois surgir devant moi un trio de jeunes gens illustrant à merveille ma vision de la jeunesse dorée italienne. Ultra fine, les cheveux longs aux amples boucles, le tailleur noir sobre mais sexy, la peau légèrement caramélisée et les escarpins vertigineux, la jeune femme donne le bras à ses deux amis en costume sombre, le col de chemise relevé et les mèches en bataille : ils ont l'air de sortir tout droit du film "Le Parrain"... 15h02 : Quelques pas plus loin, un petit théâtre de rue où officient d'adorables marionnettes fascine parents et enfants. Il est vrai que nous sommes dans la ville de Pinocchio... 17h45 : Loin des rues agitées du centre-ville, je tombe sur une minuscule place où siège une petite église en pierre. Un couple âgé gravit doucement les marches du parvis. Courbés, serrés l'un contre l'autre, ceux-ci m'émeuvent particulièrement, tant l'image qu'ils me renvoient m'apparaît pleine de symboles.
Dimanche
11h : Nos pas nous mènent aux abords d'un immense marché aux puces/vide-grenier. Sur un portant coincé entre une lampe rétro et quelques bandes dessinées, je découvre un incroyable manteau en peau lainée : mi-long, cintré et le cuir noir comme légèrement verni, ce dernier pourrait sans mal défiler sur un podium italien. L'essayage se révèle concluant, mais il pèse une tonne… Or le poids est devenu pour nous une donnée primordiale lorsqu'il s'agit d'envisager un achat : hors de question en effet de surcharger nos valises, déjà pleines à craquer à notre arrivée. Dommage ! 12h : Alors que notre promenade dominicale nous amène à croiser bon nombre de couples, ma première impression se confirme : les hommes florentins ont définitivement beaucoup plus d'allure que les femmes. Ils ont l'air de prendre un soin tout particulier à leur tenue (et ce sans avoir l'air apprêté), tandis que les femmes semblent beaucoup plus désinvoltes sur le sujet.
Lundi
15h : Je découvre sur un marché de curieux légumes violacés et ronds. Renseignement pris, il s'agit tout simplement d'une variété d'aubergines. J'achète également des tomates séchées, afin de les ciseler finement et de les incorporer à une omelette. Festin en vue ! 20h : La ville nous passionne tellement qu'en guise de dessert, nous écumons YouTube en quête d'un documentaire sur le sujet. Une fois le repas terminé, nous nous promettons d'aller vérifier sur place dès le lendemain nos découvertes de la soirée. Magique. 22h : Je me souviens que Scott Schuman photographie souvent les Italiens. Je file donc sur The Sartorialist afin de voir si l'image qu'il en donne correspond à celle des hommes que je croise ici au quotidien. Et... c'est exactement cela ! (voir ici, ici, ici et là).
Mardi
11h : Nous décidons de quitter la bibliothèque plus tôt que d'ordinaire. Comme deux gamins faisant l'école buissonnière, Julien et moi sommes alors tout à notre joie d'avoir une heure de liberté pour grimper jusqu'à la Piazzale Michelangelo. Alors que je m'attends à découvrir une esplanade vide et inspirante, celle-ci se révèle constellée de marchands proposant une multitude de babioles attrape-touristes. Heureusement que la vue sur la ville est imprenable... 11h48 : Dans le café/pâtisserie de notre quartier, je tombe en arrêt devant des sortes de larges cigares garnis de… Nutella ? Orgasme gustatif en vue… 19h : Depuis le changement d'heure, la nuit tombe plus vite et c'est agréable de découvrir la ville sous un autre jour. Alors que nous passons devant la basilique Santa Croce, j'observe les différentes personnes assises sur les marches. Entre groupe d'étudiants rieurs, jeune homme solitaire plongé dans un roman et couple de sexagénaire, il règne ici une harmonie presque universelle.
Mercredi
9h : Je reçois un email d'une amie. Celle-ci me conseille de prendre des cours de cuisine afin d'apprendre une ou deux recettes italiennes qui me serviront plus tard de Madeleine de Proust. L'idée est brillante ! 12h : La nounou (américaine) de Charles nous apprend que ce dernier a dit son premier mot en anglais… Il s'agit de "cookie" ! Pourquoi cela ne m'étonne qu'à moitié ?
Jeudi
8h : En transportant nos poubelles vers les bennes sélectives situées quelques rues plus loin (à Florence il n'y a pas de poubelles en bas des immeubles, mais des conteneurs disséminés ici et là dans la ville), je me dis que si c'est un peu plus contraignant, à l'usage ce n'est pas plus mal, car cela nous oblige vraiment à trier nos déchets et à réduire au maximum leur volume. Par ailleurs, dans les supermarchés, il ne faut pas toucher les fruits avec les mains, mais avec une paire de gants en plastique. Deux petites choses que j'aimerais bien importer en France ! 12h : En quête d'un nouvel iPhone pour Julien, nous pénétrons au sein de l'Apple Store de Florence. Une fois de plus, je suis frappée par l'homogénéité de "l'expérience" proposée : que ce soit à Paris, Vancouver, San Francisco, Londres ou Florence, le sourire, la jovialité, la proximité et la disponibilité sont les mêmes (sans parler des boutiques rigoureusement identiques). C'est très efficace, et en même temps un brin angoissant... 18h : Dans une allée du supermarché Conad de mon quartier, une jeune femme m'interpelle discrètement : "Lise ?". Il s'agit d'une lectrice en goguette à Florence ! C'est toujours agréable et un peu fou de rencontrer l'une d'entre vous. Je regrette juste d'être sortie ce jour là en mode ultra cosy, à savoir en jean large roulotté sur la cheville et ample pull en cachemire piqué à Julien...
Par Lise Huret, le 30 octobre 2015
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57 commentaires
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Brunette •Il y a 9 ans
Allez, comme d'hab je vais juste commenter un détail de ton diary (ce qui ne signifie pas que je n'apprécie pas le reste, au contraire): je pense que si j'avais un jour la chance de te croiser, ton look serait sûrement la dernière chose à laquelle je ferais attention...:)
Ce week diary me donne juste envie de repartir en vacances ou de m’évader en Italie pour 1 week-end.
C'est assez drôle de comparer tes week-diary français et italiens. Il y a un côté très nonchalant dans les italiens avec finalement moins d'anecdotes "mode" ou "travail". :)
Et pour ton look lors de la rencontre Jeudi, tu m'en voudras si je te dis que c'est comme ça que je t'imagine habillée si jamais je te rencontre? :D
Ma vie entre Paris et ici est vraiment différente. Ma façon de travailler est physiquement différente et surtout je n'ai plus de réseau "mode", d'où des journées organisées différemment.
Mais je compte bien exploiter d'une manière ou d'une autre le capital "fashion" de Florence. Je ne vais d'ailleurs pas tarder à aller visiter le musée Gucci ;)
Et c'est comme cela que tu aurais le plus de chance de me croiser ;) Je pense que mon impression négative vis à vis de mon look ce jour-là tenait au fait que c'était un "bad hair day" et dans ces cas-là on ne sent pas très "montrable" ;)
Ce week diary m'a littéralement transporté... Ton écriture est belle, j'ai l'impression de voyager à travers elle.
Florence semble si belle, si mystérieuse, un vrai tableau. Merci de nous enchanter, j'ai hâte de te lire à nouveau sur cette ville, son atmosphère, sa gastronomie, son architecture, ses habitants!
Je suis définitivement amoureuse de ces posts, et pourtant, au début, cela me gênait de rentrer dans ton intimité... Je me régale maintenant à te découvrir un peu plus à chacun de journaux intimes!
Je suis heureuse que tu réussisses aujourd'hui à apprécier ce genre de post. Je sais bien que cette exposition peut apparaître impudique, mais personnellement j'envisage avant tout les choses comme un partage.
J'aime beaucoup la façon dont tu fais du quotidien une belle aventure. Je te sens heureuse et apaisée.
Avoir son bureau à la bibliothèque...ça me rappelle mes premières années de couple, le silence, le petit café pris à la pause et le retour à la maison pris dans des discussions passionnantes sur nos lectures et l'avancée de notre travail.
Les jardins... ah, heureusement qu'on a ces coins d'Eden! ça devrait être obligatoire près de tous les lieux de travail! (la sécu ferait des économies...)
Je compatis pour l'abandon du manteau à cause de son poids, c'est le problème des coup de coeurs à l'étranger, l'encombrement est souvent un frein à l'achat.
Ce que tu dis sur les florentins me fait me demander si ce n'est pas caractéristique du pourtour méditerranéen. Je repense à la garde robe fournie de mon grand-père, aux tenus parfaitement assorties de mon père, au look savamment étudié de mon compagnon de vie . Au moment où on tente de rendre douteuse la coquetterie des femmes dans les milieux intellectuels (et autres), je vois d'un très bon oeil ce rappel que la recherche du beau est une quête universelle d'harmonie et non seulement un narcissisme féminin frivole.
Envie d'ajouter tellement de chose, mais je laisse de la place au autres commentatrices , que je lis avec autant de plaisir que j'ai à te lire.
J'attendais tes week-diary impatiemment quand tu étais encore à Paris, mais depuis que tu es Florence c'est un rendez-vous que je ne veux manquer sous aucun prétexte. C'est ma façon de voyager. Merci pour cette nouvelle semaine. Pendant ma pause déjeuner, je profite de cette ouverture sur l'extérieur qui m’oxygène l'esprit et me laisse rêveuse.
Oh que cela me fait plaisir ! Ton bonheur à lire ces week diaries florentins me confirme que notre choix de faire vivre TDM aux quatre coins du monde n'est pas totalement insensé ;)
Cookie? il a compris l'essentiel, cet enfant!
Quel beau voyage on fait avec toi, tant de découvertes toutes simples et belles.
Ah, la classe des italiens, ce n'est pas une légende...
N'est-ce pas ! Et c'est une vraie fripouille car lorsqu'il me demande un gâteau, il me dit "toto", je dis non, il me dit alors "coooookie" avec un énorme sourire et là c'est vraiment très difficile de maintenir le non ;)
C est toujours un plaisir de te lire! A notre arrivée à Milan, ce sont les hommes plus que les femmes qui m ont impressionné par leur élégance étudiée et néanmoins nonchalante, toutes générations confondues, les plus ages étant souvent encore plus distingués, peut être parce qu ils ont su créer leur style qui leur est propre loin de la panoplie hipster. De nos jours je dirai que l élégance à l italienne est bien celle des hommes!
chouette récit... je savais que les photos du Sarto étaient ultra réalistes... L'élégance masculine est encore plus frappante à Florence que l'élégance féminine (peut etre aussi parce qu'en France, pour ça, -surtout côté shoes masculines - visuellement, faut repasser...). Si tu as l'occasion, va faire un tour à Pise. Les quais de l'Arno y ont leurs charmes (et ne pas louper, là-bas, la soirée où les bougies flottent sur l'Arno - c'est le 16 juin) -.. ni le défilé du "calcio storico" à Florence...
Super week diary! pour ma part je vais déménager pour aller en Angleterre, ça risque d'être moins dépaysant et ensoleillé que Florence ;)
bonne idée les cours de cuisine en Italie, en lisant ça j'ai tout de suite pensé à ce site internet : http://histoiredepates.net Tellement de recettes italiennes… miam
Bon allez comme promis mon commentaire en italien : Ah gli uomini fiorentini! Avevo notato anch'io che erano molto piu eleganti delle donne, e piu l'età è alta piu sono vestiti bene secondo me! Lo stile "Padrino" : stupendo! La Conad ahah strano sentire un francese parlarne!
Lol allez je te laisse tranquille Lise avec l'italien, je vois que vous profitez bien de toutes les petites choses qui font l'Italie et c'est très bien =)
Ah! Florence ! Le bonheur total !dans mes souvenirs la plus belle chose au monde est la piazza della signoria chaque fois que je m'y trouve je suis dans une bulle de bonheur ,tu as une chance inouïe de vivre pour un temps là bas
J'ai une requête ; lorsque tu croises de beaux jeunes hommes super stylés s'il te plait photographie les,pour qu.on en profite 😜
Bonjour Lise,
Je lis ce week diary avec une attention toute particuliere, car j'etais à Florence dimanche, lundi et mardi. Je n'ai pas eu le plaisir de croiser, mais t'avoir cherché du regard et m'immaginer te rencontrer a rajouté quelques battements de coeur et a donné une poésie supplémentaire à ce (magnifique) séjour en Toscane. ..
J'aimais déjà beaucoup ton journal parisien mais celui de Florence prend une autre saveur encore plus agréable au gré de tes découvertes !
Merci pour ce partage !
j'attends toujours avec impatience celui là plus particulièrement.. ;) j'ai visité Rome il y a quelques années, je me souviens d'avoir était choquée
par la frilosité des italiens, gros manteau par 17°C
le style des femmes qui étaient "brouillon" j'avais l'impression qu'elle ne faisait pas attention.
quand j'allais à Paris j'avais toujours l'envie secrète de te rencontrer par hasard :) ce n'est jamais arrivé (bon en même temps j'ai une chance sur combien ?) dommage ! ;)
Chère Lise
De retour de Florence, j'ai l'impression d'avoir marché dans tes pas car nous étions aux mêmes endroits. Merci de ce diairy qui prolonge joliment mon voyage.
Je connaissais déjà les sites incontournables et j'ai donc pu marcher longuement sans but précis pour le plaisir des yeux, ( architectures et silhouettes italiennes inspirantes...)
Je te remercie de l'adresse de La Bussola, les pizzas y étaient excellentes.
Je te fais partager la découverte d'une boulangerie magnifique : S.Forno située Via Santa Monaca 3/r. Il y a différents pains au levain et quelques gâteaux. Il y a deux tables pour grignoter sur place avec un choix de pizettes assemblées à la demande. Un petit rayon épicerie où tout fait envie ( la limonade est divine) et l'endroit est assez brut mais raffiné en même temps. J'avais envie de tout et c'est rare pour la parisienne exigeante que je suis.
Je pense qu'une pièce de Faliero Sarti vaut l'investissement. je les ai caressées avec envie sans acheter car j'avais été déraisonnable la veille au outlet Prada.
D'ailleurs, un peu plus loin dans la même rue il y a une micro boutique de pâtes artisanales : Moroni" Pasta Fresca.c'es simplement " a morire".
Très beau week end
Les raviolis rapportés de Pasta Fresca ont fait un delicieux dejeuner de dimanche.
J'aurais du en prendre plus...
De très bons achats au Outlet Prada : Un manteau camel overzize car acheté en 44, deux grosses mailles torsadées MiuMiu, des sandales bordeaux et strass et une besace en pony léopard.
Tout se mixte mais chaque pièce se suffit à elle même. Ou l'art de se donner bonne conscience :-)
Et ce blog de cuisine d'une italienne à Paris http://www.undejeunerdesoleil.com/
les recettes y sont en français et en italien. Parfait pour apprendre la cuisine et la langue !
En lisant tes mots, j'ai l'impression que tu es heureuse et que cette douceur de vivre à l'italienne te convient.
Tu as un air serein... Continue !!!
Tu me fais rêver !!!
Isis
Oui, c'est vrai que pour l'instant je me sens très bien ici ;)
Tu sais, toi aussi tu me fais rêver avec tes Gazettes : quelle énergie/courage/talent pour réussir ce tour de force qu'est éditer un journal de manière indépendante !
Oh tu es mignonne, c'est un travail de dingue... Et je ne m'attendais pas à un tel succès... Et gérer le tout seule c'est un peu hard.. mais j'adore !
D'ailleurs si je t'en envoie une à ton ancienne adresse parisienne la recevras tu ?
Doux baisers
Isis
PS : ça y est l'automne s'est installé en ce lundi matin !
Quel régal à lire encore !
J'ai picoré ...
Le cookie ce Charles ... adorable !
Le fait que Scott Schumann a l'air de vouer un culte à l'Italie si raffinée en effet ... mamma mia !
L'hygiène et le tri sélectif ... instructif !
Se rencontrer si loin de chez soi ... super !
Profitez bien ! Le temps passera vite ..
Et à la semaine prochaine pour nous régaler ...
Quel plaisir de te lire depuis Florence ! J'étais amoureuse de cette ville avant même d'y aller pour la première fois, il y a 8 ans. Florence... ce nom me faisait rêver. Cela fait 4 ans que mon conjoint et moi y faisons une halte tous les ans, et l'éblouissement est toujours entier. En te lisant, j'ai la sensation de déambuler dans ces rues, voir ces échoppes où tout fait envie, sentir au détour d'une ruelle la bonne odeur du cuir... Le bonheur des choses simples et quotidiennes, la capacité d'apprécier l'instant présent, douceur, sérénité et tant d'autres belles choses se dégagent de tes écrits. Merci pour ces moments ;-)
Toujours un plaisir de te lire, et depuis que vous avez déménagé, je ne manque tes week diary sous aucun prétexte. Je ne pensais pas que de la chaleur pouvait émaner de mots, c'est le cas ! tu me transportes.
Ciao buongiorno Lise,
Je suis à présent rentrée dans la pollution/grisaille parisienne et Florence me manque terriblement. Je suis ravie de cette rencontre en effet improbable au Conad (et de mes 3 lignes de célébrité...). Je t'avoue avoir reconnu le craquant Charles en premier. Je me souviendrai longtemps de sa joie devant la photo du chat sur le paquet de litière !
Sache que j'ai trouvé ta tenue tout à fait à l'image de ce que tu décris ici et c'est plutôt moi qui ai regretté d'avoir été en mode aussi comfy-touriste ce jour-là ! Après coup, je m'en suis voulu d'avoir oublié de te dire que j'avais acheté ma veste barbour-mais-en-fait-zara sur tes conseils -- l'équivalent d'un "j'adore tous vos albums" d'une fan à un chanteur, j'imagine...
Le "laisser-aller" des Florentines m'a aussi étonnée, mais plutôt positivement car quelque part je m'attendais à retrouver en Italie les sosies des présentatrices de la Rai (ah les clichés). L'élégance originale à la fois travaillée et nonchalante des Florentins m'a agréablement surprise, d'autant plus qu'elle était à mille lieux de l'uniforme étriqué polos/mocassins à gland que j'avais pu croiser à Séville lors de mes dernières vacances.
Mais le choc esthétique est d'abord pour moi survenu ailleurs, en longeant l'Arno, devant les vitrines des papeteries, des magasins de linge de maison et évidemment au Bargello, à l'Academia et la gallerie Palatine.
Côté papilles, je te conseille le restaurant Omero sur les hauteurs de Florence. Zéro touriste garanti. Le service est élégant, les plats toscans excellents et la vue sur la ville et la campagne environnante imprenable. Un peu moins typique mais tout aussi bon, le restaurant végétarien/librairie Brac sur la via dei Vagellai. Delizioso !
Merci pour ta gentillesse l'autre soir. Je vous souhaite une merveilleuse continuation à Firenze à toi et ta petite famille.
Ton site m'apportait déjà foultitude de choses, mais à présent, je sais qu'il m'aidera aussi à prolonger mes vacances...
Ça me donne envie de retourner en Italie. Nous y avons passé beaucoup de nos vacances, du nord au sud ! Tu as raison, les hommes y sont beaucoup plus élégants :-)
Tes récits concernant Florence me donnent énormément envie d'y retourner !
J'aime tellement l'Italie, rien que de passer la frontière lorsque je descends à Nice voir mes parents, et c'est déjà le dépaysement.
Et puis bien sur, un bon plat de pâtes en Italie, il n'y a que ça de vrai !
Heureux qui comme Ulysse...C'est décidé, je me constitue une cagnotte pour aller visiter Florence un de ces jours!! Tu m'as fait découvrir les photos de Scott SCHUMAN et je t'en remercie, je m'enrichis personnellement à lire ton blog et c'est inestimable ce sentiment...