Bal du Met 2016

Celle qui sublima l'exercice

Élégante - voire princière - mais aussi infiniment fraîche et paradoxalement très simple, Claire Danes magnifia le thème de la soirée avec sa robe de bal Zac Posen en fibre optique fusionnant avec brio esprit couture et prouesse technologique (voir ici et là).

Celles qui ont essayé... mais se sont fourvoyées

Aussi osés et créatifs soient les plissés imaginés par David Laport, ceux-ci ne parvinrent pas à passer vaillamment du podium au tapis rouge. Il est vrai que si la mannequin qui défila en janvier dernier avait tout d'un ange surréaliste, difficile d'en dire autant de Solange Knowles, qui avait quant à elle des allures de canari mal fagoté...
La soeur de l'intéressée, Beyoncé, fit de son côté preuve de bonne volonté en troquant son traditionnel fourreau translucide Givenchy contre une robe tout aussi moulante, mais taillée dans un latex bien plus moderne que la dentelle chère à Riccardo Tisci. Rebrodée de quelques fleurs, cette hallucinante toilette avait néanmoins le défaut d'arborer une teinte nude évoquant fâcheusement un produit Durex...
Vêtu de Balmain, le couple Kardashian/West fit preuve d'un mauvais goût assumé, qui forcerait presque le respect si les deux intéressés ne se prenaient pas autant au sérieux...
En misant sur un look Calvin Klein composé de fibres recyclées, Emma Watson joua la carte de l'innovation "green". Dommage qu'une fois privé de l'effet "sublimateur" des marches du Metropolitan Museum of Art, sa tenue n'avait plus grand chose de flatteur...

Celles qui ne prirent aucun risque

Avec sa toilette composée d'un body à sequins et de mousseline gris/bleu, Gigi Hadid allia sexyness et modernité maîtrisée, tandis que Kristen Stewart piocha sans surprise sa tenue au sein du vestiaire Chanel (contrat oblige), qu'elle modernisa à coup de make up métallisé. De son côté, Brie Larson colla sans difficulté au thème de la soirée en optant pour une robe chic de chez Proenza Schouler.

Celles qui voulurent absolument rentabiliser leur plastique de rêve

De Kendall Jenner en fourreau Versace un brin vulgaire à Karlie Kloss en sensuelle création immaculée Brandon Maxwell en passant par Lily Aldridge divine en strass dorés, force est de constater que les mannequins eurent bien du mal à résister à la tentation du 100% body conscious.

Celle qui aurait dû refuser l'invitation

Plus Madonna se rapproche de la soixantaine, plus la chanteuse repousse les limites du vulgaire (voir ici et là)...

Celle qui confirma son statut de "it" girl

"Fille de" par excellence, Lily Rose Depp n'en finit pas de truster les hauts lieux fashion. Il eut dès lors été étonnant de ne pas apercevoir son minois juvénile aux abords du Metropolitan Museum. Toute de Chanel vêtue, elle prit la pose de manière insolente et confirma la fascination malsaine du monde de la mode pour l'aristocratie VIP.

À noter également

Le "rideau de cheveux" n'est pas la meilleure idée qu'a eu le coiffeur de Katie Holmes… (voir ici)
Les fondatrices de la Lenny Letter arborèrent le même dress code (voir ici).
Entre chevelure violette et robe de vamp', Kerry Washington nous fit regretter l'élégance de son personnage d'Olivia Pope (Scandal).
Le bustier agrémenté d'un large noeud tombant ne flatta guère le décolleté de Sienna Miller (voir ici).
Si la robe Gucci de Florence Welch nous laissa sur notre faim, celle de Dakota Johnson ne manqua quant à elle pas de fantaisie.
Rose Byrne aurait dû se méfier des reflets de sa robe en satin… (voir ici)
La coiffure de Lupita Nyong'o attira plus l'attention que sa robe à sequins (voir ici).
Jennifer Connelly reste fidèle à Nicolas Ghesquière (voir ici).
Les égéries Vuitton étaient toutes en boots (voir ici).