Entre recherche d'une crèche, immenses chamallows, étonnant parc de jeux, coucher de soleil fascinant, conversations à l'international, restaurant asiatique insipide, chantier urbain, campus verdoyant, écureuil curieux, snack XXL, envie de nourriture saine, église Hare Krishna et balançoires en duo, passage en revue de nos deux dernières semaines passées à Toronto...
Mardi 3 mai
14h : Après 5 minutes de marche, nous arrivons au pied d'un immense building. Intrigués, nous revérifions l'adresse : la crèche devrait bien se trouver là. Située au rez-de-chaussée, cette dernière se révèle être d'une modernité chaleureuse. Les poussettes "autobus" pourvues de pas moins de 5 places m'impressionnent. Après une visite en bonne et due forme (lors de laquelle Charles eut semble-t-il un coup de foudre pour une adorable petite fille asiatique), la directrice nous annonce que nous avons de la chance : elle devrait avoir de la place en... septembre. Gloups ! 16h15 : Petit arrêt chez Shoppers. J'avais oublié à quel point l'offre de ce supermarché était hétéroclite, entre surgelés, produits de beauté coûteux, papeterie, sodas et médicaments distribués sur ordonnance. Sans oublier les énormes chamallows blancs (environ 9 cm de hauteur) spécial barbecue qui donnent envie d'être dévorés autour d'un feu de camp. Ou sur son canapé devant un épisode de Girls...
Mercredi 4 mai
6h30 : Alors que Charles dort bien confortablement au milieu de notre immense lit (depuis que nous sommes arrivés, il finit systématiquement ses nuits avec nous, vive la régression…), nous mettons au point avec Julien un plan de combat, l'objectif étant de réussir à travailler correctement tout en prenant soin de Charles. Nous décidons d'établir des "horaires de responsabilité" : de 9h à 10h je m'en occupe pleinement tandis que Julien travaille sereinement, et ainsi de suite… 9h : Avec Charles, nous quittons l'appartement, direction le parc de jeux situé à deux blocs de chez nous et repéré la veille. Très vite, entre les voitures en plastique, les trottinettes et les jouets type mini cuisine, Charles ne sait plus où donner de la tête. Je suis impressionnée par ce concept de libre utilisation : le parc n'est jamais fermé, les jouets ne sont pas attachés, il n'y a personne pour surveiller… Et tout reste là. 15h : Coup de fil inattendu d'une autre crèche avec laquelle nous avions précédemment pris contact : il se pourrait qu'ils aient quelque chose à nous proposer. Nous ne voulons pas nous réjouir trop vite... 19h40 : L'ordinateur sur les genoux, le dos confortablement enfoncé dans le canapé, je réponds aux conseils du jour en admirant un incroyable coucher de soleil. Les éclats orangés de ce dernier ricochent sur les vitres des gratte-ciels… Magique.
Jeudi 5 mai
14h : Il est 20h en France. Avec Charlotte, c'est l'heure que nous avons choisie pour nous appeler via WhatsApp. Quel bonheur d'entendre la voix douce et joyeuse de mon amie ! Nous avons tant de choses à nous dire, le temps passe trop vite. C'est à la fois merveilleux et frustrant. 16h : Dans le bureau de la directrice de la crèche, nous attendons religieusement notre sentence : aura-t-elle oui ou non une place disponible pour Charles, et si oui d'ici combien de temps ? Après quelques - très longues - minutes, le verdict tombe : ce sera le 24 mai. Je n'en crois pas mes oreilles. Je demande : "2016 ?". Et elle me répond que oui : au vu de notre profil (nous n'avons pas accès aux aides de la ville, donc pas de dossier à faire) et du timing (un enfant s'en va), cela peut se faire assez vite. Bonheur et félicité...
Vendredi 6 mai
15h : Sur Bloor Street, les griffes de luxe telles que Dolce&Gabbana, Chanel et Hermès jouxtent Gap et COS. C'est cependant l'enseigne Aritzia qui attire mon regard : à force de la voir citée par les blogueuses américaines, j'ai bien envie d'aller y faire un tour. Mais pas maintenant : Charles a envie de se dégourdir les jambes. Direction le parc le plus proche ! 18h : On dîne tôt au Canada (et c'est très bien). Avec le décalage horaire, notre estomac nous tiraille dès 17h… Nous décidons de tester un restaurant asiatique relativement chic et assez fréquenté. C'est la première fois que je mange une nourriture aussi grasse, sucrée et en même temps insipide. Je regarde autour de moi : apparemment tout le monde se régale. Les palais doivent différer d'un continent à l'autre...
Samedi 7 mai
15h : Le nombre de maisons - parfois sublimes - sur le point de se voir démolir afin d'être remplacées par un immense building est assez impressionnant (Toronto est la ville d'Amérique du Nord qui comporte le plus de gratte-ciels en construction). Je n'ose imaginer le prix du mètre carré au sol... Ces chantiers sont une parfaite illustration du passage du monde d'hier à celui de demain. C'est à la fois vertigineux et un peu triste. 17h : Mais où sont les passages piétons ? Face à la pénurie - souvent agaçante - de zones pour traverser, on comprend vite que la ville est ici avant tout le royaume de la voiture…
Dimanche 8 mai
15h : Le craquement d'une noisette sous la dent agile d'un écureuil me fait lever la tête. Confortablement installé sur l'une des branches de Queen's Park, il m'offre une image à la fois drôle et adorable qui s'imprime instantanément dans ma mémoire. Le thermomètre affiche 16°C et il règne ici une ambiance estivale : les joggeurs sont en micro short, un jeune homme en ample combi-pantalon-débardeur s'exerce au tai chi sur une table de pique-nique en bois, les filles bronzent en haut de bikini… Entre les bâtiments en pierre grise esprit médiéval et les étudiantes en mini tenue de sport, j'ai l'impression d'avoir pénétré dans un Poudlard version nord-américaine (voir ici, ici et là). 15h40 : Les petits écureuils (pas si petits en réalité) cavalent sur les pelouses. Alors que Charles tente une approche, l'un d'entre eux s'arrête soudain, intrigué. S'en suivra une incroyable séance d'observation, lors de laquelle l'enfant et le rongeur, parfaitement immobiles, se jaugeront pendant quelques interminables secondes.
Lundi 9 mai
8h : Enfer et damnation : il nous manque du lait ! Je file donc sans tarder au Rabba du coin (le supermarché local). Une fois à la caisse, je me retrouve hypnotisée par l'immense présentoir de barres chocolatées, mais aussi et surtout par la taille de ces dernières, qui ne se déclinent qu'en double size. En payant, je croise le regard d'une Angelina Jolie moribonde en couverture d'un tabloïd annonçant que Brad Pitt la trompe avec Marion Cotillard. Les journaux people ici ne se refusent rien…
Mercredi 11 mai
11h : Face à l'angoissante et omniprésente junk food, Julien me supplie de lui faire des légumes (ce qui ne lui est jamais arrivé en 10 ans de vie commune), des noix et du poisson. Il ne faut pas me le dire deux fois : direction Whole Food ! Sous le regard approbateur de Julien, je fais le plein de noix, d'amandes, de noix de cajou, de graines de courges et remplis mon panier de tomates, d'asperges et de graines germées. 14h : Après 15 minutes de balade, nous arrivons dans un quartier où le niveau de vie a l'air assez élevé, comme le laissent pressentir les voitures de luxe prenant le frais à l'ombre des grands arbres, les magnifiques maisons positionnées en retrait de la chaussée (dans cet esprit), mais aussi les femmes de 50 ans totalement refaites…
Jeudi 12 mai
7h30 : C'est définitif : je ne peux plus boire le café de chez Starbucks. Après avoir goûté au café italien, celui-ci me dégoûte. J'enrage, car j'adore le principe de me promener avec mon café tout chaud entre les mains. 17h : La diversité culturelle est ici telle que je ne suis presque pas surprise de découvrir une "église" dédiée à Hare Krishna. Près de là, un petit parc où des balançoires pour enfants jouxtent des modèles pour adultes nous offre à Charles et moi un moment de complicité espiègle, lors duquel la synchronisation éphémère de nos balancements fait naître un lumineux sourire sur le visage de mon fils.
Vendredi 13 mai
6h30h : Le brouillard est tel qu'en regardant par la fenêtre, j'ai l'impression d'être dans un nuage. Le front contre la vitre, dans le silence de la ville à peine éveillée, je pense à ces deux premières semaines passées en Ontario. Je me dis alors que plus je voyage, plus je me sens française et plus je réalise que l'art de vivre à la française est une richesse en soi. Je me dis également que la totale liberté vestimentaire locale est aussi déstabilisante qu'apaisante, que la pauvreté criante de certains quartiers est difficile à accepter, que la ville sous le soleil est belle, que vivre au 36e étage - ce qui permet notamment de voir arriver les nuages de très loin - est fascinant et que la vie nord-américaine est avant tout faite de contrastes...
Par Lise Huret, le 13 mai 2016
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35 commentaires
Tous les commentaires
Marie •Il y a 8 ans
Bonjour Lise,
J'avais hésité à répondre à ton précédent post sans oser me lancer mais là j'ai vraiment envie de te remercier pour ces week diaries que je me réjouis de lire à chaque fois ! Ces premières impressions de Toronto et surtout de la vie en Amérique du Nord me parlent tout particulièrement alors que je m'apprête à quitter Paris avec mari et enfant pour m'installer à NY.
"Expérience incroyable ! Chance inouïe !" Voilà ce que j'entends de ma famille et de mes amis.
Alors oui, certes, ça va être une belle aventure mais, fraichement rentrés d'une semaine de repérage appart/mode de garde/vie locale, on est pas exactement dans le NY de film et on réalise bien qu'effectivement l'art de vivre à la française c'est précieux. Affaire à suivre... je nous fais confiance pour prendre le meilleur de ces villes excitantes et différentes tout en conservant ce twist français si particulier.
"Prendre le meilleur, laisser le reste" est effectivement une bonne philosophie ;) J’espère que tout se passera bien pour vous à New York. Dans tous les cas, laissez-vous du temps pour atterrir en douceur.
Bonne chance :)
super post ! J'adore l'évolution de ton blog avec ce côté voyage-découverte. Vous vivez de belles expériences de vie avec ces déménagements, ça fait rêver !!!!
Merci de ta qualité et de ton assiduité après toutes ces années.
Et alors les tarifs de la crèche, cela reste raisonnable comme à Paris ou c'est du racket comme à New York? Quant aux jouets en libre service dans les parcs... On a cela à New York aussi. Un vrai bonheur ;-)
Sur le coup, je me suis dit que c'était exorbitant puis j'ai regardé le prix du primaire, puis du collège et du lycée et je me suis dit qu'en comparaison le pre-school c'est peanuts.... gloups !
Vraiment intéressant ton feedback de nouvelle vie canadienne. Moi qui m'apprête à retourner en France après plus de 10 ans passés à Montréal, je me retrouve dans plusieurs choses, même si Toronto est bien plus américaine que Montréal qui est encore à taille humaine.
La bouffe: ah oui, on est au pays de la malbouffe, et encore, aux US c'est pire franchement. La plupart des gens locaux vont trouver délicieux ce que nous trouvons insipides. Il nous a fallu du temps pour comprendre que pour les Québecois, bon voulait dire copieux et pas cher. J'imagine que c'est à peu près pareil côté anglophone. Surtout ne pas comparer car sinon tu vas être malheureuse. Il y a des OGM et des sucres cachés un peu partout, mais tu as la chance d'avoir un Whole Foods, profites-enn.
Et une place en garderie aussi rapidement, oui tu as beaucoup, beaucoup de chance.
Quant à moi, je serai heureuse de retrouver l'art de vivre à la française, même si la chaleur et la tranquillité de mes amis Québécois va me manquer. Je n'ai pas hâte de retrouver les grèves et les gens qui font la gueule, mais je vais tenter de garder la simplicité et la tranquillité que j'ai trouvé ici. Profites bien de ton séjour, et je te recommande le 1er juillet, jour de fête nationale. Si tu peux aller à Ottawa ce jour-là, encore mieux. C'est impressionnant de voir tous ces gens de toutes nationalités célébrer le fait d'être Canadien. Enjoy !
Bonne chance pour votre retour in France !! je ne crois pas me refaire a la vie là-bas,seulement pour les vacances et encore ...pas toutes ! Je suis à Vancouver ,très desirable,mer et montagne,bon climat et pleins d'opportunités de visite aux US et a Hawai! Oui,la vie y est chère ,mais l'état d'esprit des canadiens vaut le coup.D'ailleurs,je suis devenue Canadienne en 2015..et d,accord pour Whole Foods,mais en BC,on mange bien ,local et très écolo,il y a des farmers markets partout ..et puis ,les gens sont cools et souriants ,quelle difference avec la France ..Je n'en pouvais plus de cette morosité,ce "ralage " permanent et cette gloriole du "plus beau pays du monde "...L'Art de vivre à la Française,dont on se goberge a longueur de temps,on peut l'adapter ici,il suffit de bien choisir sa façon d'appréhender le mode de vie Nord américain et d,en tirer le meilleur ..
J'aimerais découvrir Vancouver, et je serai bien partie vers l'Ouest, mais la famille nous manque, et nous sommes vraiment épuisés par le rythme nord -américain plus les galères professionnelles. On s'est dit tant qu'à galérer, autant galérer près de la famille et souffler un peu. Mais nous irons dans l'ouest de la France, proche de l'Angleterre. Je ne me gênerais pour dire aux Français d'arrêter de chialer, ils ont beaucoup et ne s'en rendent pas compte. Mais nous sommes aussi Canadiens, alors on peut revenir quand on veut, ça rassure.
Dur, dur, dur le côté nourriture, j'avais le souvenir de Vancouver où effectivement il est assez aisé de manger bien, sain et bon et là ben c'est loin d'être extra :/
Pour la crèche, on a énormément de chance, j'en ai bien conscience. Pour tout te dire je n'en reviens toujours pas !
Cest tellement bien de pouvoir voyager partout dans le monde tout en amenant sa petite famille avec soi, tu aurais tort de t'en priver. C'est dur de quitter son petit cocon mais tellement enrichissant !
J'avais cru lire qu'Angelina Jolie pesait 35 kilos, je n'y croyais pas trop mais là j'ai comme un doute...
C'est vrai que nous avons une chance immense. Maintenant ce n'est pas idyllique tous les jours car à chaque fois il faut tout reconstruire, mais au final c'est très enrichissant :)
Lise ! Je commencais a m'inquieter car j'avais l'impression que Toronto, bon t'etais un peu decue. Il n'y a pas autant de photos que pour Florence sur ton instagram. Alors ton diary me rassure (un tout petit peu). Toronto est une ville super americanisee (du nord). Il y a surement des choses attachantes a propos de cette ville. Tu les decouvriras peu a peu. Et ici a Seattle personne ne s'en fait pour le mega earthquake. Ils en predisent aussi pour LA, Portland, et SF. Alors en gros, autant rayer toute la cote ouest comme trop dangereuse ah!
Tu vas trouver tes marques a Toronto. J'en suis sure. Et nous on t'accompagnera tout le long. Bisous !
Tout va bien, ne t'inquiètes pas :) A moi d'être bien dans mes baskets et le reste suivra !
Pour le big one, je me dis que lorsque l'on vit depuis toujours sur la côte ouest on a intégré le risque et on vit avec. Mais lorsque l'on en est au stade de choisir où l'on va vivre, il est plus difficile d'opter pour un endroit "à risques".
Pardon ! Et tu as raison. Quand on a le choix, mieux vaut un endroit "deemed safe". Je te suis. Toronto et Montreal m'attirent en fait. Si Trump gagne les elections, maybe mam and I will move to Canada. Ah!
Hello Lise,
J'aime ce lien que tu arrives à créer grâce cette rubrique.
Oui oui l'europe est d'une subtilité qui échappe au continent américain. Je me souviens alors que je vivais à mexico, de mes retours à Paris. Je me disais que c'était à peine croyable d'avoir un cadre de vie aussi raffiné. Je me souviens de respirer à m'en étourdir pour capter toutes les beautés de la ville. Bon je suis revenue depuis, le métro, la crasse et la bêtise sont plus visibles qu'à cette époque !! L'expatriation est sélective, on emporte le meilleur. C'est bien votre vie s'organise vite là-bas. C'est quand même vachement inspirant votre mode de vie. xoxoxo
Bonjour Lise,
j'aime beaucoup le récit de tes impressions de française au Canada, as-tu lu le roman de Jean-Paul Dubois "Le cas Sneijder", comme tous les livres de cet excellent auteur c'est tragi-comique, l'histoire d'un français vivant au Canada, je te le conseille !
J'attendais cette nouvelle carte postale. Bravo pour la place en crèche ! Pour les resto asiatiques, le mieux est d'aller là où la clientèle asiatique est assez présente ou majoritaire. La nourriture en Amérique du Nord est tellement curieuse et la junk food trop présente, que Whole Food devient incontournable pour les Européens. J'espère que vous allez rapidement faire des rencontres enrichissantes. Charles a déjà l'air sur la bonne voie. Et la mode, que penses-tu des looks dans la rue ? Des magazines de mode canadiens ? Quelle expérience ! J'adorerais avoir le retour de Charles :-)
Quel plaisir de découvrir cette ville à travers tes yeux. Merci pour cela.
Pour la bouffe : quelle chance d'avoir un Whole Foods à proximité ! Profitez-en :)
Pour le café, je te conseille d'aller à la découverte de petits coffee shop indépendants, à la déco souvent brute et chaleureuse, les baristas se feront un plaisir de partager leur passion du bon café ; et ils se révèlent être de bons endroits pour flâner ou pour se poser et travailler. Tu ne voudras plus remettre un pied au Starbucks après cela !
J'ai entendu parler du café Fika sur Kensington, dont le mur est couvert de pages de livres. Enfin, je te conseille de regarder le compte instagram de @inayali. C'est un montréalais mais il va souvent à Toronto et ses photos te donneront certainement de bonnes adresses à tester ou des idées d'endroits où aller flâner.
C'est vrai que le nombre de Starbucks au m2 est impressionnant à TO, mais si c'est comme à Montréal, tu trouveras des caisses de petits cafés stylés, offrant du café bio équitable, fraichement torréfié. Ici, ça foisonne, il s'en ouvre toutes les semaines j'ai l'impression.
Et sinon, je ne suis pas super d'accord avec Miss Agnes pour la bouffe à Montréal ;) J'y vis depuis presque 15 ans, et si l'offre en supermarché n'est clairement pas la même, il y a bcp d'alternatives, notamment avec les paniers bio qui se multiplient. Et surtout avec la culture de la bouffe, ici : les Montréalais sont très foodies, il y a bcp de restos, de food trucks, de festivals qui tournent autour de ça. C'est une industrie jeune mais franchement dynamique, ça vaut la peine de la découvrir.
Sinon, Lise, je te l'ai déjà dit, c'est très facile de venir à Montréal en train notamment depuis TO, profites-en cet été avec tous les festivals qui approchent.
Bonjour Lise,
J aime beaucoup lire vos week diaries. J' habite NYC depuis 15 ans et la description que vous faites de la vie quotidienne a Toronto semble quasi identique a celle que je connais ici. Mention speciale pour le diner dans le restaurant asiatique et l'infame cafe.
J' ai hate de decouvrir les petites differences; car il doit bien y en avoir.
Je me regale de ces premieres impressions. Quel expat n'est pas sensible a ce melange de curiosite, de sourcils leves (hein?), de coups de speed, de decouverte, de "dephasage". C'est super chouette de lire tout ca!
bonjour Lise,
j'adore venir sur ton site et normalement je me contente de lire sans commenter mais là j'ai pour une fois peut être un petit conseil pour toi niveau bouffe:
essaie le restaurant "Marché" à Toronto. J'y ai mangé très bien je me rappelle (et ça il y a presque 20 ans quand j'étais en visite chez ma famille là bas!). Je viens de vérifier et il me semble qu'il est toujours là. C'est un concept plutôt sympa, tu as différents stands ou tu choisis ce que tu veux. C'était bon et tout frais je trouvais à l'époque.
J'avais hésité à répondre à ton précédent post sans oser me lancer mais là j'ai vraiment envie de te remercier pour ces week diaries que je me réjouis de lire à chaque fois ! Ces premières impressions de Toronto et surtout de la vie en Amérique du Nord me parlent tout particulièrement alors que je m'apprête à quitter Paris avec mari et enfant pour m'installer à NY.
"Expérience incroyable ! Chance inouïe !" Voilà ce que j'entends de ma famille et de mes amis.
Alors oui, certes, ça va être une belle aventure mais, fraichement rentrés d'une semaine de repérage appart/mode de garde/vie locale, on est pas exactement dans le NY de film et on réalise bien qu'effectivement l'art de vivre à la française c'est précieux. Affaire à suivre... je nous fais confiance pour prendre le meilleur de ces villes excitantes et différentes tout en conservant ce twist français si particulier.