C'est au détour du défilé Chloé que la ressemblance nous avait frappé : ces bottines lustrées, un brin massives, ressemblaient à s'y méprendre aux traditionnelles chaussures de dockers. Seule une semelle surdimensionnée marquait la différence avec les originales. On y croyait à peine, même si on tombait quasi immédiatement sous le charme de l'association grungy chic : Doc revisitées + jambes nues + petite robe ultra sage.
Il fallut le show Sonia Rykiel pour nous confirmer que nous pourrions ressortir nos bonnes vieilles Doc Martens sans risquer le "fashion faux pas revival adolescence". De plus, on notait avec plaisir que le dress code associé au port de la bottine avait évolué et qu'il penchait vers une certaine élégance décalée qui acheva de nous séduire.
Sa présence chez Yamamoto fut moins surprenante, car on connaît l'affection que le créateur japonais voue aux pièces du vestiaire des travailleurs, qu'il aime à détourner. Cependant, avec lui ça faisait trois, trois réapparitions de la Doc Martens en grandes pompes sur les podiums… Et ça, ça nous suffit amplement pour courir cirer nos bottines lacées estampillées Doc Martens. On hésite juste pour l'accessoirisation entre robe boule + blazer, et un total look gris composé d'une jupe crayon et de maille moelleuse… ©photo : Vogue
Par Lise Huret, le 11 septembre 2007
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