Depuis quelques saisons, la doudoune revient sur le devant de la scène. Grâce au renouveau de la griffe Moncler, elle n'est plus assimilée ni à un abject manteau de Bibendum, ni à une vieillerie signée Lady Soul. Sous l'impulsion de la griffe grenobloise et de ses maintes collaborations avec le monde de la création (Watanabe, Ghesquière...), la doudoune est donc bel et bien devenue une possibilité fashion, ce qui n'est pas pour déplaire à la crème hype de la capitale qui - tel Mareva Galanter - s'affiche en blouson capitonné lors des soirées du Tout-Paris.
Loin de rester sur ses acquis, Moncler nous livre pour l'hiver 2009 une collection variée et pointue, confirmant la légitimité de sa présence rue du Faubourg Saint-Honoré et nous confrontant à un sérieux dilemme : quelle doudoune choisir ?
À la fin de nos tergiversations, deux modèles restent en lice : "Badia", qui affiche un violet métallique on ne peut plus tendance ainsi qu'une ligne sobrement svelte, et "Olympia", un blouson parfaitement rétro semblant provenir tout droit des malles de notre mère (la perfection de la coupe en plus…).
Badia se portera en mini-jupe de patineuse, collants opaques et minnetonkas pour un style gentiment adolescent, tandis qu'elle se voudra délicieusement décalée en pantalon d'homme, sous pull et lunettes Cutler.
Olympia quant à elle s'associera à un slim bien destroy, des bottines Lacoste et un béret en grosse maille, ou encore à l'ensemble jupette plissée, collants en laine et boots de biker. Les plus aventureuses tenteront de la marier à un trio monochrome noir : pantalon carrot, ankle boots haut perchées et sous pull.
Il ne nous reste plus qu'attendre que le thermomètre suive les cours du CAC 40 et baisse significativement. Patience…
Modèle Badia : 600€, modèle Olympia : 541€, chez Moncler, 5 rue Faubourg St Honoré, Paris
Par Lise Huret, le 09 octobre 2008
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